Questionnement sur l’épargne, la digitalisation et l’inclusion financière

Questionnement sur l’épargne, la digitalisation et l’inclusion financière

En marge de la célébration de la journée mondiale de l’épargne, la CDG en partenariat avec la BAM et Poste Maroc ont organisé une conférence suivi d’un débat dont le thème portait sur « l’éducation financière à l’ère de la digitalisation » avec comme sous thème l’éducation financière et la digitalisation des leviers pour la promotion de l’épargne.

Vu l’importance de l’épargne dans l’économique, la CDG souhaite faire de la journée mondiale de l’épargne un rendez annuel.

Dans les différents discours, celui royal du 11 octobre a été largement cité par les différents orateurs qu’on été Abdellatif Jouahri, Wali de BAM, Othman Benjelloun, Président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc, Ahmed Amin Benjelloun Touimi, directeur général de Poste Maroc et Abdellatif Zaghnoun, Directeur Général de la CDG, discours qui exhorte les établissements de crédit à financer les jeunes entrepreneurs et les TPME. D’où l’importance de drainer davantage d’épargne pour financer l’investissement des couches les plus fragiles de la société.

Abdellatif Zaghnoun a dans son discours rappelé que l’épargne et le rôle de la digitalisation...

sur le plan social notamment le monde rural et figure est au centre des préoccupations des différentes institutions à savoir pouvoirs publics, BAM, assurances, caisses de retraite.

Pour l’éducation financière, tous les orateurs se sont accordés à ce qu’elle soit la rampe de lancement de l’inclusion financière devenue au fil du temps un facteur essentiel d’efficacité économique et sociale pour éradiquer les disparités sociales et spatiales.

A ce titre M. Zaghnoun explique qu’« Elle constitue un enjeu majeur pour le développement de l’épargne nécessaire  pour le développement socio-économique du pays… L’objectif d’inclure tous les citoyens ne peut être atteint sans améliorer au préalable les compétences et les connaissances économiques et financières de ces derniers »,

Dans la gouvernance de manière plus large, l’éducation financière devient « indispensable dans un modèle de plus en  digitalisé et qui donne plus d’autonomie au consommateur ».

Toutefois des questionnements demeurent notamment le pont entre les services digitalisés et l’inclusion financière et surtout la question de l’épargne dans l’ère de la digitalisation.

Mouhamet Ndiongue