Enseignement : Les  « contractuels » en grève les 23 et 24 octobre

Enseignement : Les  « contractuels » en grève les 23 et 24 octobre

Les enseignants des académies régionales annoncent le début d’une nouvelle saison de grèves et de contestation.

Selon un communiqué de la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat rendu public mardi 15 octobre, une grève de 48H aura lieu, les 23 et 24 octobre.

Des débrayages dans le secteur de l’éducation sont attendus à partir de la semaine prochaine.

Ainsi en a voulu la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des Académies Régionale d’Éducation et de Formation (AREF) qui considère que le ministère n’a en rien honoré ses engagements.

Dès lors, une grève de 48H aura lieu, les 23 et 24 octobre, selon les enseignants contractuels.

Pour rappel, la coordination réclame, entre autres, « une réponse immédiate au dossier revendicatif », ainsi que « l’intégration de l’ensemble des enseignants dans la fonction publique auprès du Ministère de l’Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ».

Dans un communiqué, les enseignants regroupés au sein de la Coordination « refusent d’être considérés comme une roue de secours du ministère de tutelle,...

destinée seulement à combler le manque en termes de ressources humaines ». Et dénoncent « les retenues sur les salaires de certains enseignants depuis des mois » et « le retard des bourses destinées à la promotion 2019 des enseignants, dans les régions de  Drâa-Tafilalet et Laâyoune».

La coordination nationale appelle également, dans son communiqué, le département de Said Amzazi à « honorer » ses engagements dans ce dossier et réitère sa détermination à poursuivre son mouvement de contestation jusqu’à l’aboutissement de leurs doléances.

Il est à noter que cette année, on compte plus de 70 000 enseignants recrutés par le biais des académies régionales.

Un système de recrutement des enseignants adopté dans le cadre du plan de la régionalisation avancée.

Le ministère de l’Education avait délégué, en 2016, le recrutement des enseignants aux AREF, structures publiques qui bénéficient d’une indépendance financière et administrative.

La question qui se pose dès lors serait de savoir si l’actuelle année scolaire vivra au même rythme que l’année dernière marquée par un mouvement de grève sans précédent à l’échelle nationale.