Fiche d’embarquement: le Maroc ouvre ciel et terre en attendant la mer

Fiche d’embarquement: le Maroc ouvre ciel et terre en attendant la mer

La Direction générale de la sécurité nationale du Maroc a annoncé qu'elle supprimerait les fiches d’embarquement/ débarquement qui, jusqu'à présent, permettaient aux voyageurs de renseigner leur déplacement à l’entrée comme à la sortie des frontières, que ce soit par voie aérienne, maritime ou terrestre, mesure qui va entrer en vigueur le lundi 16 septembre 2019.

Avec cette nouvelle mesure, les autorités entendent accélérer le rythme des voyages et décongestionner les longs fils d’attentes au niveau des frontières notamment les aéroports. Pour l’heure, la mesure concerne que les frontières aériennes et terrestres et quant aux frontières maritimes notamment les ports de Tanger, Casablanca et autres ne seront concernés que dans un délai de deux mois.

Les sources officielles mentionnent que cette mesure sera accompagnée d'un nouveau système d'identification consistant en une lecture automatisée des passeports des voyageurs.

Jusqu'à présent, tout citoyen qui souhaitait entrer au Maroc ou en sortir, que ce soit par l'aéroport par le port ou par la route devait soumettre un formulaire précédemment rempli qui était joint à son passeport.

Dans le dossier,...

en vigueur depuis plusieurs décennies, le voyageur devait indiquer son identité, ses date et lieu de naissance, sa nationalité, sa profession, son numéro de passeport et sa date de délivrance, ainsi que son lieu de résidence au Maroc. Une fois rempli, le formulaire a été recueilli par un agent de police et seulement ensuite apposé le cachet du tampon d’entrée ou de sortie sur le passeport.

À compter de ce lundi, ce document ne sera plus demandé, et pour entrer et sortir du Maroc, il ne sera nécessaire que de délivrer le passeport, qui devra être valable au moins six mois.

Tout cela se fait également dans le cadre d'une stratégie touristique, puisque le Maroc aspire à doubler son nombre actuel de visiteurs (environ dix millions), bien que la date fixée pour atteindre ce chiffre, à savoir l'année 2020, ne soit plus suffisante.

Autre élément à prendre à compte c’est la traçabilité des voyageurs et la véracité des motifs de leur voyages qui seront des éléments dont les autorités devront bien veiller.

MN