Zoom n°24 : Blues post-vacances !

Zoom n°24 : Blues post-vacances !

Le retour de vacances est un carrefour fondamental pour tous les travailleurs. Nombreux sont ceux qui comptent mentalement les années non pas à partir du premier janvier, mais à partir du premier jour qui suit leur retour des vacances d'été ... Le retour au travail revêt donc une importance fondamentale après la pause de mi-année. Le retour de vacances peut revêtir des aspects très différents selon les peurs, les craintes et surtout les challenges ou les nouvelles résolutions pour porter à termes des « blues » dénommées « blues post-vacances »

Pour certains, l'idée de retourner au travail et de reprendre la vie d'automne est vécue avec un sentiment d'ennui, de répétition, avec une certaine peur ou avec une réelle anxiété. D’ailleurs, nous nous envisageons un environnement négatif toujours identique, qui ne changera jamais ou qui ne peut que changer pour le pire. D’autres sont si bons ou si chanceux de nourrir des attentes positives: le travail est alors perçu comme un lieu où l’on peut exprimer ses capacités et dans lequel on puise une vraie motivation. Dans ces cas, évidemment, le contrat psychologique fondamental et sain entre l'individu...

et l'organisation est bel et bien vivant. Mais pour beaucoup de gens, le retour de vacances peut coïncider avec une sorte de défi. Défi auquel on s’appelle volontiers ou non, en raison des conditions difficiles du marché du travail et des situations encore plus difficiles dans lesquelles de nombreuses entreprises se débattent depuis des années.

Quoique, on adopte de nouvelles résolutions comme chaque 1er janvier, d’autre par des incantations attendent que le ciel ouvre ses vannes, d’autres par leur ténacité forcent le destin pour éviter à tout prix la répétition leur année qui vient de terminer.

Le refrain de Francis Cabrel en dit long sur la monotonie languissante des répétitions (… Mais ça continue encore et encore. C´est que le début…)

Pourtant, la répétition n’est pas lassante, nous dit le philosophe danois Søren Aabye Kierkegaard, c’est la nouveauté qui l’est. Donc ce n’est pas le fait de rentrer, de reprendre ses habitudes, son quotidien, ses trajets, qui lasse, mais de les avoir délaissés pendant quelques semaines, d’avoir cassé le rythme et d’espérer du neuf. Ainsi la rentrée !

Mouhamet Ndiongue