Conseil supérieur de l’éducation:  Azziman dénonce les bloquent

Conseil supérieur de l’éducation:  Azziman dénonce les bloquent

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), réuni à Rabat pour sa 17ème session, a dressé un bilan positif de ses actions et réalisations durant son premier mandat d’une durée de cinq ans (juillet 2014/juillet 2019). Une occasion pour Omar Azziman de tirer à boulets rouges sur ceux qui contrarient l’Histoire en s’échinant à bloquer la réforme.

Au cours de cette réunion, le CSEFRS s’est penché sur le projet d’avis relatif aux « métiers de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche: perspectives de développement et d’innovation », le projet de rapport intitulé « l’enseignement supérieur au Maroc: le développement, l’efficacité et les défis du système universitaire à accès régulé », ainsi que sur le projet d’ « Atlas territorial de l’abandon scolaire ».

Selon son président Omar Azziman, le conseil est parvenu en l’espace de cinq ans de travail, grâce à la mobilisation de tous, à produire une quantité honorable de travaux dont des études, des rapports, des avis et des évaluations globales, sectorielles et thématiques.

A ses yeux, en dépit de la résistance opposée par des forces réactionnaires, la réforme de l’enseignement doit aller de l’avant puisqu’elle...

s’inscrit dans le sens de l’histoire.

Quand bien même un enseignement de qualité ouvert, moderne et fondé sur l’égalité des chances ne serait pas du goût de tous.Portée par un projet de loi-cadre aujourd’hui gelé au Parlement, ladite réforme est combattue par certaines forces de la société. Alors que «la réforme profonde du système éducatif constitue un impératif politique, socio-économique, culturel, éthique et religieux, autour duquel un large consensus s’est formé et qui ne laisse place à aucune hésitation comme il ne tolère aucun retard, même s’il se heurte, ici et là, à des vents contraires et à des résistances, ouvertes ou masquées». Ces résistances, poursuit-il, «montrent qu’un enseignement de qualité pour tous, ouvert et moderne, fondé sur l’égalité des chances, au service de la mobilité sociale, du renouvellement des élites et du développement du capital humain n’est pas du goût de tous».

Il faut croire le président du CSEFRS garde tout de même la foi en insistant sur le fait «qu’il s’agit d’un impératif majeur et d’une cause déterminante, légitime et prioritaire», et en rappelant que ladite réforme «s’inscrit dans le sens de l’histoire» et urbi et orbi «finira par l’emporter allègrement sur tous les combats d’arrière-garde».