Des universités africaines débattent des sciences et techniques nucléaires

Des universités africaines débattent des sciences et techniques nucléaires

L’Université Ibn Tofaïl de Kénitra et le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) organisent, du 17 au 19 juin, à Marrakech, la deuxième rencontre régionale des présidents et des vice-présidents d’universités africaines. L’objectif de cette rencontre est de renforcer les capacités des pays africains en matière de ressources humaines dans les sciences et techniques nucléaires, dans les domaines de la biologie, de la physique, de la chimie, de l’agriculture, de la santé, de la pharmacie, de l’alimentation, de la nutrition, de l’eau, de l’industrie et des arts.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération technique avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Accord régional africain en science et technologie nucléaire.

Selon un communiqué de l’Université Ibn Tofaïl, ces formations de deuxième et de troisième cycle universitaires permettront aux capacités nationales des pays africains de contribuer à la mise en œuvre du développement socio-économique dans les différents secteurs, tels que la santé, l’alimentation, l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’industrie et l’énergie. Il est à noter que cet évènement régional verra la participation de 24 nationalités, dont une quarantaine de responsables universitaires et d’experts provenant de 21 pays d’Afrique (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, Djibouti, Éthiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Maroc, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Soudan, Tunisie, Zimbabwe), en plus de la Chine, des États-Unis et de l’Italie.

Il importe de souligner que l’AIEA sera représentée par le Pr Shaukat Abdulrazzak, directeur de la région d’Afrique du département de la coopération technique. Les participants délibéreront sur les modalités de collaboration régionale à même de promouvoir et d’implémenter les programmes académiques liés à la technologie nucléaire dans des universités accréditées dans la région d’Afrique.

«Pour notre pays, la tenue de cette rencontre régionale permettra de consolider le rôle que jouent les universités nationales et le CNESTEN dans le domaine de la formation en sciences et techniques nucléaires à l’échelle de l’Afrique», ajoute le communiqué.

L’objectif global de la réunion est de délibérer et de convenir de modalités de collaboration pratiques avec les vice-présidents de la région et les représentants d’institutions internationales et régionales impliquées dans le développement des ressources humaines, afin de répondre aux besoins et aux priorités des États membres africains.

Les délibérations et les recommandations de la réunion, indique-t-on, contribueront à la création et à la mise en œuvre de programmes universitaires de deuxième et de troisième cycle en nucléaire et technologie dans des universités accréditées en Afrique. Des mesures et des actions concrètes de coopération seront également conclues avec des organismes internationaux et régionaux, afin de former une masse importante d’étudiants de deuxième et de troisième cycle. Et ce, en vue de maximiser la contribution de la science et de la technologie nucléaires au développement socio-économique des États membres africains.

Il est à rappeler que face aux défis environnementaux et sociaux du XXIe siècle, il appartient à chacun de contribuer à la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) adoptés en septembre 2015 par les 193 pays membres des Nations unies. Ces 17 objectifs couvrent des domaines aussi variés que la santé, l’accès à l’eau, la lutte contre la pauvreté, l’égalité des chances, la réussite scolaire, la diversité, la lutte contre le changement climatique ou la protection des espèces animales et végétales.

À travers leurs missions et leurs organisations, les universités sont directement concernées par les ODD, notamment par le quatrième de ces objectifs : l’accès de tous à une formation de qualité, à tous les âges de la vie, mission d’intérêt général fondatrice de l’enseignement supérieur. Les ODD n’impliquent pas seulement les gouvernements et leur politique. Il est de la responsabilité de toutes les parties prenantes, non seulement de contribuer aux objectifs nationaux, mais aussi de les décliner en fonction de leurs propres spécificités.

L’Université...

Ibn Tofaïl de Kénitra et le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) organisent, du 17 au 19 juin, à Marrakech, la deuxième rencontre régionale des présidents et des vice-présidents d’universités africaines. L’objectif de cette rencontre est de renforcer les capacités des pays africains en matière de ressources humaines dans les sciences et techniques nucléaires, dans les domaines de la biologie, de la physique, de la chimie, de l’agriculture, de la santé, de la pharmacie, de l’alimentation, de la nutrition, de l’eau, de l’industrie et des arts.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération technique avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Accord régional africain en science et technologie nucléaire.

Selon un communiqué de l’Université Ibn Tofaïl, ces formations de deuxième et de troisième cycle universitaires permettront aux capacités nationales des pays africains de contribuer à la mise en œuvre du développement socio-économique dans les différents secteurs, tels que la santé, l’alimentation, l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’industrie et l’énergie. Il est à noter que cet évènement régional verra la participation de 24 nationalités, dont une quarantaine de responsables universitaires et d’experts provenant de 21 pays d’Afrique (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, Djibouti, Éthiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Maroc, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Soudan, Tunisie, Zimbabwe), en plus de la Chine, des États-Unis et de l’Italie.

Il importe de souligner que l’AIEA sera représentée par le Pr Shaukat Abdulrazzak, directeur de la région d’Afrique du département de la coopération technique. Les participants délibéreront sur les modalités de collaboration régionale à même de promouvoir et d’implémenter les programmes académiques liés à la technologie nucléaire dans des universités accréditées dans la région d’Afrique.

«Pour notre pays, la tenue de cette rencontre régionale permettra de consolider le rôle que jouent les universités nationales et le CNESTEN dans le domaine de la formation en sciences et techniques nucléaires à l’échelle de l’Afrique», ajoute le communiqué.

L’objectif global de la réunion est de délibérer et de convenir de modalités de collaboration pratiques avec les vice-présidents de la région et les représentants d’institutions internationales et régionales impliquées dans le développement des ressources humaines, afin de répondre aux besoins et aux priorités des États membres africains.

Les délibérations et les recommandations de la réunion, indique-t-on, contribueront à la création et à la mise en œuvre de programmes universitaires de deuxième et de troisième cycle en nucléaire et technologie dans des universités accréditées en Afrique. Des mesures et des actions concrètes de coopération seront également conclues avec des organismes internationaux et régionaux, afin de former une masse importante d’étudiants de deuxième et de troisième cycle. Et ce, en vue de maximiser la contribution de la science et de la technologie nucléaires au développement socio-économique des États membres africains.

Il est à rappeler que face aux défis environnementaux et sociaux du XXIe siècle, il appartient à chacun de contribuer à la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) adoptés en septembre 2015 par les 193 pays membres des Nations unies. Ces 17 objectifs couvrent des domaines aussi variés que la santé, l’accès à l’eau, la lutte contre la pauvreté, l’égalité des chances, la réussite scolaire, la diversité, la lutte contre le changement climatique ou la protection des espèces animales et végétales.

À travers leurs missions et leurs organisations, les universités sont directement concernées par les ODD, notamment par le quatrième de ces objectifs : l’accès de tous à une formation de qualité, à tous les âges de la vie, mission d’intérêt général fondatrice de l’enseignement supérieur. Les ODD n’impliquent pas seulement les gouvernements et leur politique. Il est de la responsabilité de toutes les parties prenantes, non seulement de contribuer aux objectifs nationaux, mais aussi de les décliner en fonction de leurs propres spécificités.