Visas Schengen délivrés : Le Maroc, premier pays africain (rapport)

Visas Schengen délivrés : Le Maroc, premier pays africain (rapport)

Selon les statistiques européennes pour 2018, l’Algérie est le pays africain qui s’est vu refusé le plus grand nombre de demandes de visa Schengen avec 324.291 refus, soit 45,5% du nombre total de demandes. Le Maroc est quant à lui le premier en nombre de visas délivrés, 528.639, soit un taux de refus de 18%.

En 2018, sur l’ensemble du continent africain, l’Algérie est le pays qui a essuyé le plus grand nombre de refus de demandes de visa Schengen, selon un rapport de la Commission européenne. Le Maroc est pour sa part le pays africain qui a enregistré le plus grand nombre de visas délivrés en 2018, indique la même source.

La note rapporte que l’Algérie est le premier pays d’Afrique pour les demandes de visa Schengen auprès des consulats de tous les pays européens membres de cet espace, avec un total de 713.255 demandes. Cependant, c’est également le pays qui a enregistré le plus grand nombre de refus avec un total de 324.291, soit 45,5%.

Le même rapport indique que le Maroc est le premier pays en nombre de visas délivrés en 2018, 528.639 pour 662.585 demandes, enregistrant ainsi un


taux de refus de 18%.

La Tunisie, quant à elle, s’est vue accorder 186.250 visas pour 234.452 demandes en 2018, essuyant un taux de refus de 18,2%.

Auparavant, le consul général de France à Alger avait expliqué les causes ayant engendré la chute d’environ 30% par rapport à 2017 du nombre de visas accordés aux Algériens en 2018.

Le Maroc est décidé à négocier avec l’UE de meilleures conditions d’octroi de visas Schengen

Selon Marc Sedille, deux raisons sont à l'origine de la baisse du nombre de visas délivrés aux ressortissants algériens. La première est d'ordre logistique. Elle résulte du changement de prestataire, de TLS à VFS, durant les premiers mois de l'année 2018 et à l'arrivée de la plateforme gouvernementale France-visas.

La seconde est due à de mauvaises pratiques. À titres d'exemples, le diplomate a cité «les dossiers incomplets ou les dossiers qui contiennent des pièces qui ne sont pas fiables», comme les faux bulletins de salaire ou les fausses attestations d'assurance sociale. Selon lui, il y a aussi le «détournement» de l'objet initial du visa pour, par exemple, effectuer des soins dans les hôpitaux français sans régler la facture de la prestation.