Fiscalité : 40 MMDH d'arriérés d'impôts apurés (Elotmani)

Fiscalité : 40 MMDH d'arriérés d'impôts apurés (Elotmani)

Le Premier ministre Saadeddine Elotmani a déclaré que son gouvernement avait réussi à atteindre les objectifs qu'il avait promis dans son programme gouvernemental, et ceci a permis au-delà de son parti une unification plus forte de la majorité.

Face aux parlementaires ce lundi pour le bilan à mi-parcours de son mandat, le chef du gouvernement a vanté les réalisations de son équipe surtout dans sa capacité d’avoir pu prendre en charge un certain nombre de mesures en un temps record pour stimuler les investissements et accroître la compétitivité de l'entreprise.

Elotmani en présentant les résultats de l’action du gouvernement a révélé que, «l'Etat dans un mouvement audacieux et sans précédent, a apuré des arriérés d'impôts avec une enveloppe financière de 40 MMDH en un an. »

Le chef du gouvernement a évoqué le lancement d'un certain nombre de programmes visant à soutenir l'esprit d'entreprise et à stimuler les investissements. « Le Parlement a ratifié un grand nombre d'entre eux dans le cadre des lois de finances pour 2017 et 2018, qui intéressent particulièrement les petites et moyennes entreprises, ainsi que les CRI (centres régionaux d'investissement) », a -t-il annoncé.

Dans ses déclarations, il annonce que le gouvernement adoptera la taxe progressive et la réduira de 20% à 17%. En outre, il y aura la modification des champs des concessions accordées aux exportateurs pour inclure les entreprises fabriquant des produits destinés à l’exportation, ainsi que pour remédier aux difficultés rencontrées par certaines entreprises qui permettra aux petites et moyennes entreprises d'obtenir un financement avec des garanties transférées.

Le Premier ministre, dans son énumération des mesures destinées a aussi indiqué vouloir « stimuler les investissements,...

annulé certaines taxes, redevances et amendes perçues en vertu de la loi de finances 2018 », et est entrain de suivre l'évolution des banques participatives et le développement des activités de ce secteur.

Pour réhabiliter l'économie nationale à court et moyen terme et la préparer aux changements économiques internationaux, Elotmani a déclaré que le gouvernement s'employait à développer une vision pour développer de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée tels que l'économie numérique, l'économie verte et l'intelligence industrielle.

Le Premier ministre a souligné que le gouvernement souhaitait diversifier ses partenaires économiques, s'ouvrir à de nouveaux marchés et s'orienter vers une coopération économique Sud-Sud, notamment en ouvrant les marchés de l'investissement en Afrique. Et pour confirmer cette nouvelle stratégie, il déclare que le gouvernement a approuvé 119 accords d'investissement et des accords d'investissement totalisant 124 MMDH.

Face aux parlementaires, il a expliqué que les réformes et les procédures n'étaient pas vaines, car elles avaient un impact direct sur la classification du Maroc dans l'indice Doing Business, en précisant que le classement du Royaume du 75ème en 2016 au 60ème en 2019 est conforme à la volonté d'atteindre les 50 premières économies 2021, un objectif fixé par le gouvernement et se rapprochant progressivement de celui-ci.

Les réformes ont également permis la croissance régulière de l'investissement direct étranger, qui a augmenté de 55% entre 2016 et 2018 pour atteindre un total de 32 MMDH en 2018, faisant du Maroc le pays africain le plus attractif pour l'investissement étranger. « Cela témoigne de la confiance accordée à l’économie nationale et aux réformes entreprises par le gouvernement », a déclaré le chef du gouvernement.

Mouhamet Ndiongue