Quand Marine Le Pen compare les migrants aux éoliennes …

Quand Marine Le Pen compare les migrants aux éoliennes …

Comme son grand ami italien, Matteo Salvini, qui est par ailleurs ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue du Nord, parti de l’extrême droite italien, Marine Le Pen leader de l'extrême-droite française, a fait un rapprochement entre les migrants et les éoliennes.

« Les migrants, c'est comme les éoliennes : tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté de chez lui ». En déclarant ceci, Marine Le Pen soutient les propos de son homologue italien Matteo Salvini qui ne veut plus accueillir les migrants. Décision qui a pris forme en novembre après l’adoption de la loi qui a mis un tournevis à la politique migratoire italienne.

« Je considère avec Matteo Salvini, qu’il faut arrêter l'immigration et je suis parfaitement, évidemment, opposée, contrairement aux Républicains qui les votent en toute circonstance, à la relocalisation forcée des migrants dans...

des pays qui ne souhaitent pas les accueillir ».

Hormis la comparaison cinglante pour la forte communauté migratoire présente en Europe, la cheffe du Rassemblement national (RN), a sans doute raison. Explication : l’Europe, qualifié de « vieux continent », connaît un vieillissement de la population. Pour y remédier, les acteurs de la scène politique européenne ont conscience que l’ouverture des frontières nationales est la clé pour tenter de rajeunir la population. Mais comme chaque solution rencontre sa conséquence, il se trouve qu’ici, les politiques européens n’ont pas les moyens financiers pour accueillir tous les migrants qui arrivent en mer. Les pays dirigés par les partis de droite tels que l’Italie ou les pays du Groupe de Visegrad, ferment catégoriquement leurs frontières, dispositions contraires à celles du droit international, qui donne le droit aux navires humanitaires d’accoster dans le port le plus proche du lieu où il se trouve.