Brexit : Theresa May a du pain sur la planche !

Brexit : Theresa May a du pain sur la planche !

Cette semaine marquera l’esprit des anglais dans la mesure où c’est le vendredi 29 mars que le Royaume-Uni devait se retirer du groupe européen. Il y a deux ans, lorsque cette date avait été choisie, ni les Britanniques ni les Européens n’avaient prévus de telles péripéties. Mais cette semaine reste néanmoins cruciale pour les Anglais : le troisième et ultime vote du fameux accord, massivement rejeté à la Chambre des Communes à deux reprises, est prévu dans les prochains jours.

Jeremy Corbyn, un éternel opposant

Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste et principal opposant de la première ministre britannique, a de nouveau exclut de se ranger derrière l’accord conclu entre Mme May et les 27.

« L’accord a été rejeté massivement deux fois par le parlement britannique, nous ne croyons pas qu’il s’agisse d’une issue et par conséquent, nous sommes à la recherche d’une solution de rechange qui puisse obtenir une majorité au parlement », a déclaré l’opposant en chef de Theresa May à sa sortie de la réunion du Conseil européen, qui a décidé à l’unanimité d’accorder...

un report court du Brexit aux Britanniques.

A la Chambre des Communes, c’est le parti travailliste véhiculé par Jermey Corbyn qui détient la majorité et dans le sens où il indique déjà qu’il votera contre l’accord, Theresa May se retrouvera une nouvelle fois dans l’impasse, bien que cette fois-ci elle se dit confiante.

Une pétition qui fait sens…

Comme avant-goût de cette semaine cruciale pour le gouvernement britannique, un million de personnes ont défilé samedi à Londres pour réclamer un nouveau référendum.

Une pétition en ligne depuis samedi, demandant au gouvernement de renoncer au Brexit, a pu rassembler au bout de quelques heures une centaine de milliers de signatures. Elle de rencontrer un succès spectaculaire après avoir franchi dimanche soir la barre des cinq millions de signatures.

Malgré la pétition qui a très rapidement pu dépasser le seuil des 100.000 signatures nécessaires pour un potentiel débat au parlement, ne pourra néanmoins « pas directement changer la loi ou donner lieu à un vote pour mettre en œuvre la requête de la pétition », précise le site du Parlement.

MB