Settat : une femme consacre 12 MDH pour la construction d’une école

Settat : une femme consacre 12 MDH pour la construction d’une école

Une femme d’affaires de la province de Settat, prévoit un budget de 12 millions de dirhams pour la construction d’un lycée qualifiant dans la région de Settat. L’établissement sera doté d'un internat. 

En outre, un montant de 1 million de dirhams sera dédié aux travaux de réaménagement d’une école primaire, qui consistent notamment en la construction de nouvelles salles de classe.

Dans le but d’améliorer la qualité et l’offre de l’enseignement dans le milieu rural, les deux conventions de partenariat relatives à la construction du lycée et la restauration de l’école, ont été signées vendredi 15 février, entre la province de Settat, la direction provinciale de l’Education nationale et Najia Nadhir, qui va financer ces deux opérations.

« La signature des deux accords vient appuyer les efforts de renforcement des infrastructures éducatives, de qualification des établissements et de lutte contre la déperdition scolaire dans le milieu rural », a souligné le gouverneur de la province, Khatib Lahbil.

Cette initiative « devra inspirer les autres citoyennes et citoyens nantis, parce que cela équivaudrait à la construction d’une mosquée au vu de ses...

bienfaits pour la jeunesse de la région, qui est la pierre angulaire et l’espoir de notre pays », a-t-il ajouté.

En rendant hommage à Mme Najia Nadhir, et à toutes les parties ayant participé à la mise en œuvre de ce projet, M. Lahbil insisté sur le fait que ce projet « offrira des perspectives prometteuses pour les générations montantes dans la région et impactera positivement le niveau de l’enseignement et le développement local ».

Dans une déclaration à la MAP, Mme Nadhir a expliqué qu’elle ne supportait plus que des élèves, surtout les filles, abandonnent leur scolarité à cause de l’absence d’un lycée, ce qui l'a poussé à réfléchir à une manière de les aider et de les motiver.

Pour rappel, il y a quinze ans, une femme a consacré un montant avoisinant les six millions de dirhams, afin de financer la construction de l’ENCG de Oujda. A l’époque, la bienfaitrice, estimant que la région comptait suffisamment de mosquée et aucune école supérieure. Et aujourd’hui, les dix promotions sortantes de l’ENCG de Oujda doivent leur diplôme à cette dame, Fatma Lemdersi.

La Rédaction