La journée mondiale de l’éducation célébrée pour la première fois ce jeudi

La journée mondiale de l’éducation célébrée pour la première fois ce jeudi

Le monde a célèbré la toute première Journée internationale de l’éducation ce 24 janvier, une journée créée par l’Assemblée générale dans sa résolution A/RES/73/25 l’an dernier pour saluer le rôle de l’éducation au profit de la paix et du développement. L’UNESCO appelle les pays à accroitre leur engagement politique pour l’éducation comme une force d’inclusion pour la réalisation de tous les Objectifs de développement durable.

« L’éducation est la force la plus puissante dont nous disposons pour améliorer significativement la santé, pour stimuler la croissance économique, pour débloquer le pouvoir de l’innovation dont nous avons besoin pour bâtir des sociétés plus résilientes et durables », a dit Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO dans sa déclaration.

« Sans un engagement politique ambitieux pour l’éducation universelle, nous ne briserons le cycle de la pauvreté, nous n’atténuerons pas le changement climatique, nous ne nous adapterons pas à la révolution technologique, sans même parler d’atteindre la parité entre les sexes ».

Les défis

Aujourd’hui, 262 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école ; 617 millions d’enfants et d’adolescents ne savent pas lire ou ne connaissent pas les mathématiques de base ; moins de 40% des filles en Afrique sub-saharienne terminent le cycle secondaire et quelques 4 millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne vont pas à l’école,

En cette Journée, l’UNESCO publiera un manuel sur le Droit à l’éducation. L’Organisation publiera aussi de nouvelles données sur les inégalités dans l’éducation, montrant quels groupes sont à la traine en ce qui concerne l’ODD 4.

Ces statistiques mondiales montrent de grandes inégalités entre les foyers riches et pauvres, entre les filles et les garçons et entre les zones rurales et urbaines.

Les enfants et jeunes les plus pauvres ont deux fois moins de chances d’achever le cycle primaire que les plus riches dans des pays à bas revenus ;

Ils ont quatre fois moins de chance d’achever les première classes du cycle secondaire de base et 10 fois moins de chance de terminer le cycle secondaire ;

 Les enfants dans les zones rurales ont deux fois plus de risques de ne pas être scolarisés que les enfants des zones urbaines dans les pays à revenus bas ;

Seuls


2% des filles les plus pauvres dans les pays à revenus bas achèvent le cycle secondaire.

« La façon dont nous mettrons en œuvre l’objectif d’éducation globale déterminera le succès ou l’échec de l’effort global pour mettre un terme à la pauvreté, pour générer une croissance inclusive, pour renforcer la paix et protéger la planète », dit Stefania Giannini, Sous-Directrice générale à l’éducation.

Au Maroc

Pour marquer cet événement, Mme Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco a adressé un message dans lequel elle rappelle l’urgence d’agir en collectivité en faveur de l’éducation à l’échelle mondiale.

« En l’absence d’une éducation de qualité, inclusive et équitable et de possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, les pays ne parviendront pas à briser le cycle de la pauvreté, qui laisse à la traîne des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes. Nous ne parviendrons pas à atténuer les effets du changement climatique, à nous adapter à la révolution technologique et encore moins à instaurer l’égalité des genres sans un engagement politique ambitieux à l’égard de l’enseignement universel », écrit Mme Azoulay.

262 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école ; 617millions d’enfants et d’adolescents ne savent pas lire ni faire des calculs simples ; moins de 40% des filles achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire en Afrique subsaharienne ; près de 4 millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés ; 1 adolescent sur 5 est ecxlu de l’enseignement secondaire ; 1 enfant sur 11 ne va pas à l’école… Ce sont là quelques chiffres chocs qui devront interpeller les gouvernements du monde et les inciter à trouver des solutions rapides, efficaces et durables.

« Parce que le monde est encore bien loin d’atteindre l’Objectif de développement durable 4, il faut donner un nouvel élan à la coopération mondiale et à l’action collective. Notre défi consiste à faire en sorte que l’éducation profite à chacun, en promouvant l’inclusion et l’équité à tous les niveaux, afin de ne laisser personne pour compte », déclare la directrice générale de l’Unesco qui réitère son appel aux gouvernements et aux différents acteurs de faire de l’éducation une priorité majeure.

La rédaction