Casablanca et Rabat pas (trop) mal classés parmi les villes les plus chères au monde
Il s’agit de la 23ème édition du classement des villes les plus chères au monde, établi par le cabinet Mercer, en fonction du coût de la vie et des biens. Si Tunis compte parmi les cités les moins chères, Casablanca et Rabat figurent également dans ce classement, dans la seconde partie du tableau, celle des villes les moins chères.
Cette enquête est réalisée sur un comparatif des prix de 200 produits et services, notamment la nourriture et les boissons, les loyers, l’habillement et le transport, et mesure la cherté de la vie dans 209 villes pour les expatriés qui y vivent. Les données fournies servent aux entreprises et aux Etats pour calculer les primes et indemnités de leurs employés et fonctionnaires expatriés.
L’enquête Mercer affirme donc que les villes les moins chères au monde pour les
expatriés sont Tunis (209ème), Bichkek au Kirghizistan(208ème) et Skopje en Macédoine (206ème). Les villes les plus chères sont Luanda (Angola, 1ère), suivie de Hong Kong, puis Tokyo, Zurich, Singapour et Séoul.
Le Maroc figure dans ces 209 villes, avec Rabat et Casablanca, respectivement 130ème et 169ème, dans la seconde partie du tableau, celui des cités les plus « abordables ». Les autres capitales maghrébines comme Alger et Tunis sont encore moins chères, classées 187ème et 209ème.
Créé en 1937, Mercer est le leader mondial du conseil en ressources humaines, en santé-prévoyance, en gestion des talents, en retraite et en investissements. Avec ses 21.000 collaborateurs présents dans plus de 40 pays grâce à 140 implantations, Mercer travaille pour 28.000 clients à travers la planète. Mais Mercer fournit également des recommandations et des données de marché sur la gestion de l’indemnisation des expatriés à l’international.
Imane Jirrari