1,2% de croissance seulement en 2016… contre 4,2% en 2018 selon Bank al-Maghrib

1,2% de croissance seulement en 2016… contre 4,2% en 2018 selon Bank al-Maghrib

Le wali de la banque centrale Abdellatif Jouahri tenait un point de presse ce mardi 20 décembre, suite à la tenue du Conseil de son institution. Il a fait des déclarations importantes, chiffrées ou non. Ainsi, pour lui, le taux de croissance pour cette année sera de 1,2%, contre 1,4% qu’il prévoyait en septembre dernier.

Mais pour 2017, et vu la pluviométrie actuelle (puisqu’on en est encore à la pluie pour annoncer le beau temps…), il devrait être selon Jouahri à 4,2%, pour revenir ensuite à 3,8% en 2017. Pourquoi ? Parce que même si la zone euro et l’Amérique sortent de crise, les périls sont toujours là, et à leur tête, des élections incertaines en Europe et un nouveau président américain qui conduira une politique différente de ses prédécesseurs.

Pour la libération du régime des changes, et en dépit


du fait que le FMI l’encourage pour les semaines à venir, Jouahri a décidé de reporter au second semestre 2017 afin de bien préparer le terrain. Cela passera, entre autres, par des réunions avec les grands organismes publics et les entreprises importantes ayant des engagements à l’égard de l’étranger, donc en devises. Il faut également avoir un système bancaire de consistance, de résilience, qui puisse être plus présent dans la sphère économique et financière.

Concernant les banques participatives la banque centrale donnera une réponse définitive sur les agréments d’ici la fin de la semaine prochaine, c’est-à-dire avant la fin de l’année. « Bank al-Maghrib a examiné l’ensemble des demandes, réclamant plus d’informations au besoin sur les produits, les fonds propres, la communication institutionnelle envisagée… Nous avons eu des réponses, et nous attendons d’autres. Réponse avant fin 2016 ».