Prêt de 200 millions de $ de la Banque mondiale pour prévenir les catastrophes naturelles
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- 21 avril 2016 --
- Economie
La Banque mondiale a décidé d’accorder un prêt de 200 millions de $ au Maroc pour l’aider à se préparer aux catastrophes naturelles, ce qui signifie qu’il pourrait s’en produire, ce qu’à Dieu ne plaise… l’institution financière estime que les catastrophes naturelles ont des répercussions sur l’économie marocaine qui se chiffrent en moyenne à 800 millions de $ par an et font de nombreuses victimes.
« L’opération récompensera l’obtention de résultats précis en matière de planification et de gestion des risques de catastrophe naturelle par les pouvoirs publics, tout en renforçant la capacité du pays à faire face aux coûts des dommages potentiels », précise la Banque mondiale. Ainsi, le Projet de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilience faisant l’objet du prêt de 200 millions de $ vise à introduire une approche globale en combinant réformes institutionnelles, investissements dans la réduction des risques de catastrophe et couverture d’assurance contre ces risques.
Les changements climatiques engendrent des catastrophes naturelles qui peuvent emporter les biens,
et les vies, des personnes les plus exposées et les pus précaires. Le Maroc est concerné et comme il fait montre de résilience, la BM a décidé de l’y aider par ce prêt. Celui-ci servira à « financer la mise en place d’un « fonds national de résilience » destiné à promouvoir les investissements dans des projets, à l’échelon tant national que local, qui aideront le Maroc à anticiper les catastrophes naturelles et à en gérer les effets. Cette initiative sera complétée par la création d’un programme national d’assurance ayant pour but de protéger davantage les habitants, notamment les plus vulnérables, et les entreprises contre les catastrophes naturelles ».
L’opération servira également, au moyen d’une démarche participative, à impliquer les populations locales dans la préparation aux catastrophes en instaurant un mécanisme de recours et de remontée d’information des habitants, et s’appuiera sur le processus de décentralisation en marche au Maroc pour cibler les communautés locales afin de renforcer les pratiques de gestion des risques au niveau local.