Décès d’un homme dans une galerie clandestine à Jerada

Décès d’un homme dans une galerie clandestine à Jerada

Un homme âgé de 32 ans est décédé, jeudi 1er février, dans l'effondrement d’une galerie traditionnelle d’extraction de charbon aux environs de Hay Hassi Blal à Jerada, ont indiqué les autorités locales de la province, soulignant qu'un groupe d'individus a délibérément empêché les autorités d’intervenir pour porter secours à cette personne en danger.

« Une fois alertées, les autorités locales et sécuritaires ainsi que les éléments de la Protection civile se sont rendues sur les lieux pour secourir la personne concernée, mais un groupe d'individus a délibérément empêché les autorités d’intervenir pour venir en aide à une personne en danger et prendre les mesures nécessaires », précise-t-on de même source.

Ces personnes ont procédé à l’extraction du corps de la victime de la galerie, pour ensuite le transporter à bord d’un véhicule privé lors d’un cortège de protestation, en violation flagrante des lois en vigueur, précise-t-on.

Une enquête a été ouverte sous la supervision du parquet pour déterminer les tenants et aboutissants...

de cette affaire et engager les procédures légales adéquates contre quiconque ayant résisté aux autorités publiques et entravé leur intervention pour porter secours à une personne en danger.

Fin décembre, la mort de deux frères dans un autre puits désaffecté avait suscité la colère des habitants, qui dénoncent l'"abandon" de leur ville, qui s'est appauvrie à la suite de la fermeture en 1998 de la mine de charbon. Les autorités ont jusqu'ici opté pour le dialogue pour apaiser les tensions.

Des centaines de mineurs risquent quotidiennement leur vie dans la région pour extraire clandestinement du charbon que revendent des notables locaux grâce à des permis d'exploitation. Un autre effondrement de mine a fait la semaine dernière un blessé près de Jerada.

L'accident mortel de jeudi a provoqué une nouvelle bouffée de colère. Des vidéos diffusées en direct sur des pages Facebook de militants montraient un attroupement de quelques centaines de personnes après la mort de cet "autre martyr".

Agences

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