Le RNI en congrès régional à Casablanca

Le RNI en congrès régional à Casablanca

La tournée du RNI en congrès régionaux organisés partout sur tout le territoire, se poursuit. Samedi 27, la "caravane" s'est arrêtée à Casablanca. Cela a été l'occasion pour les dirigeants du parti de réaffirmer et de peaufiner leur programme et leurs priorités. Et ce sont toujours la santé, l'éducation et l'emploi qui priment.

Dans son discours de proximité, le président du parti, et ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch a lancé à la salle que "le travail sérieux commence d'abord et avant tout par le respect de ses rendez-vous… et le réveil matinal". C'est vrai, comme on dit, que le monde appartient à eux qui se lèvent tôt. Et il apparaît qu'en matière électorale - l'objectif de tout parti -, le but est de remporter les scrutins qui se présentent. Et force est de constater que le RNI nous avait habitués à de longues hibernations entre deux échéances électorales. Cela change aujourd'hui.

Aziz Akhannouch a donc parlé aux jeunes, aux jeunes à la recherche d'emplois, promettant de tout faire à son niveau, partisan et gouvernemental, pour assurer la création de 140.000 postes d'emploi, étant entendu que le secteur public ne peut absorber cette masse de gens. Et pour ce faire, il faudra passer par la réforme des centres régionaux d'investissement.

Pour sa part, l'incontournable Rachid Talbi Alami, ministre de son Etat chargé de la Jeunesse et des Sports, a développé un discours politique, promettant...

la formation de 3.800 candidat-e-s pour les élections à venir en 2021. Son objectif déclaré est de voir son parti, enfin, diriger le gouvernement, en 2021. Cela passe par une unité des rangs, une ambition très forte et des moyens mis en jeu ; tout cela est fait, il reste seulement une plus forte communication vers les médias, eux-mêmes en charge de l'information. Le RNI revient de loin, agit et interagit. Il faut le faire savoir, plus et mieux.

Talbi Alami a également parlé des dissensions qui déchiraient le parti dans cette bonne ville de Casablanca, dont le coordinateur actuel est le ministre des Finances Mohamed Boussaïd (qui en a été wali dans une vie antérieure), en remplacement d'autres, qui ont disparu depuis l'arrivée d'Akhannouch aux commandes.

Puis arrive Mohamed Boussaïd, qui rappelle aux participants que "Casablanca est le bastion du parti, au Maroc". Il est vrai que, parti de centre droit, nouvellement marqué démocratie sociale, le RNI a une très forte présence historique à Casablanca, ses ténors des débuts ayant été des gens comme Mustapha Oukacha, ou encore AHmed Lasky. Il fallait juste "nettoyer" un peu les écuries d'Augias, ce qui a été réalisé en un an...

C'était donc un parterre de 1.500 personnes (selon les organisateurs), qui sont venus écouter à Casablanca) les discours de leurs dirigeants, en présence de Nawal Moutawakkel, d'Amina Benkhadra, présidente de l'organisation de la femme RNIste.

AB

Commentaires