Sept universités françaises refusent d’augmenter les frais de scolarité pour les futurs étudiants étrangers

Sept universités françaises refusent d’augmenter les frais de scolarité pour les futurs étudiants étrangers

En réponse à la déclaration de novembre dernier du premier ministre français Edouard Philippe, sur l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers à partir de l’année prochaine, sept universités françaises répondent par la négative.

Les dispositions du plan « Bienvenue en France », supposent que les étudiants étrangers hors UE, devront s’acquitter des sommes suivantes : 2 770 € contre 170 € actuellement en licence et 3 770 € en master ou doctorat contre 243 € et 380 €.

Aujourd’hui, certaines universités françaises refusent d’appliquer les nouvelles dispositions à l’encontre des étudiants étrangers. Un décret de 2013 permettra à chaque université de décider ou non de l’application de ces nouvelles mesures applicables à partir de l’année prochaine et qui multiplient par 15 les frais de scolarité.

Tiraillements entre gouvernement et universités

Afin de contourner légalement cette hausse tarifaire, les universités peuvent appliquer les dispositions du décret...

du 19 août 2013 qui dispose que chaque établissement peut exonérer certains de ses étudiants des frais d’inscription, dans la limite de 10 % du total des élèves inscrits (cela comprend également certains étudiants non ressortissants de l’UE).

La ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, ne semble pas disposée à revoir ces mesures. « Les universités sont des établissements publics, opérateurs de l’État et qu’effectivement, en tant qu’opérateurs de l’État et fonctionnaires d’État, il est évidemment très important qu’ils portent les politiques publiques décidées par l’État », rappelle-t-elle mercredi 16 janvier. Elle insiste sur « le devoir d’obéissance et le devoir de loyauté » de « tout fonctionnaire » vis-à-vis de son ministère de tutelle. Vidal a déjà prévenu il y a quelques jours que la hausse des frais d’inscription n’avait pas « pas vocation à être remise en cause dans son principe comme dans son calendrier ».

MB

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