Facturation numérique : Le RNI estime que la source des problèmes remonte à 2014
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- 14 janvier 2019 --
- Maroc
Le Bureau politique du parti du Rassemblement national (RNI) s’est réuni à Nador le 11 janvier au cours d’une réunion dirigée par Aziz Akhannouch.
Poursuivant leur réunion dans les diverses régions et régions du Royaume, les libéraux veulent désormais jouer la carte de la proximité en vue des échéances électorales à venir.
Evoquant le douloureux « incident » terroriste d’Emlil, les partisans d’Akhannouch souligne leur « rejet absolu du terrorisme » et dénoncent « toutes les formes de violence » (…). Dans le communiqué, le RNI souhaite que « les forces de sécurité qui protègent la vie et les biens des citoyens, poursuivent les groupes terroristes et les traduisent en justice ».
Sur la facturation numérique, les libéraux reconnaissent les difficultés actuelles. Toutefois, ils estiment que « la source de ces problèmes est le résultat d'une série de mesures adoptées par le gouvernement précédent dans la loi de finances 2014, dans lesquelles les pouvoirs de contrôle des agents des douanes ont été étendus aux routes plutôt qu'aux frontières, comme cela était pratiqué auparavant ».
Toujours avec la tension avec les transporteurs notamment la facturation numérique, le RNI estime qu’« une série de baisses dans...
cette catégorie s'est poursuivie selon les procédures approuvées par le gouvernement dans la loi de finances de 2018, à savoir l'adoption du système de numérisation ».
Compte tenu de l'impact négatif direct de ces mesures, qui ont été imposées sans consultation préalable des commerçants, le Bureau politique invite le gouvernement à apporter d'urgence les modifications nécessaires au code des impôts et au code des douanes afin de remédier à cette situation.
A propos du climat social très tendu, le Bureau politique déclare que de « nouvelles consultations devraient ensuite être lancées avec les parties concernées, dans un climat de respect et d’ouverture, et proposer des alternatives économiques efficaces servant les intérêts de l’économie nationale et des commerçants grâce à l’adoption de véritables réformes satisfaisant toutes les parties et constituant une réforme structurelle et un cadre juridique permettant de mettre fin à ce problème. »
Sur la question de la langue Amazigh, le RNI se dit favorable via ses parlementaires à la « présentation d’une pétition au Premier ministre en vue de faire du Nouvel An amazigh un jour férié national et un jour férié ».
MN
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