Gilets jaunes : La police parisienne se prépare à d'autres manifestations violentes

Gilets jaunes : La police parisienne se prépare à d'autres manifestations violentes

Dans l'attente d'un cinquième week-end consécutif de manifestations violentes, le chef de la police parisienne a annoncé vendredi que des véhicules blindés et des milliers d'officiers seraient à nouveau déployés dans la capitale française.

Michel Delpuech a déclaré à RTL Radio que les services de sécurité avaient l’intention de déployer le même nombre et la même force que le week-end dernier, avec environ 8 000 officiers et 14 véhicules blindés à Paris.

Delpuech a déclaré que la plus grande différence serait le déploiement de plusieurs groupes d'officiers de patrouille pour attraper les vandales, qui ont parcouru le week-end dernier dans les rues des Champs-Élysées, causant des dégâts et des pillages. La police a arrêté plus de 1 000 personnes à Paris le week-end dernier et 135 personnes ont été blessées, dont 17 policiers

Un sixième manifestant au « gilet jaune » a été tué cette semaine, frappé par un camion à un barrage routier. Malgré les appels des autorités exhortant les manifestants - qui portent les gilets de sécurité fluorescents, à ce que la France oblige...

les chauffeurs à rester dans leur voiture - d'arrêter les manifestations, le mouvement qui berce le pays n'a montré aucun signe de ralentissement.

«La semaine dernière, nous avons quasiment manipulé les gilets jaunes, mais nous avons également assisté à des scènes de casse et de pillage par des criminels», a déclaré Delpuech. « Notre objectif sera de mieux contrôler cet aspect. »

Afin de désamorcer les tensions qui balayent le pays, le président français Emmanuel Macron a reconnu sa responsabilité partielle dans la colère suscitée par les manifestations antigouvernementales. Il a annoncé une série de mesures visant à améliorer le pouvoir de dépenser des travailleurs français mais a refusé de rétablir un impôt sur la fortune.

De nombreux manifestants ont exprimé leur déception face à ces mesures et certains syndicats appellent maintenant à des grèves tournantes à travers le pays.

« La meilleure action est de faire la grève », a déclaré Philippe Martinez, président du syndicat de gauche CGT. « Il y a des inégalités dans ce pays et nous devons faire payer les chefs de grandes entreprises. »

La rédaction

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