Hirak de France : le mal se répand en Europe

Hirak de France : le mal se répand en Europe

Les craintes notamment exprimées par l'Elysée tout au long de la semaine passée étaient justifiées. Les nouvelles manifestations des gilets jaunes ont donné lieu aux mêmes scènes de chaos dans la capitale ce samedi 8 décembre. Des incidents sont toutefois survenus à Paris et dans plusieurs villes comme Toulouse et Bordeaux. Et les chiffres en disent long sur le ras-le-bol des Français : 125.000 manifestants dont 10.000 à Paris, 974 gardes à vue pour 1385 interpellations, 118 blessés dont 17 parmi les forces de l’ordre.

Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur rassure la communauté en estimant que « la situation est maîtrisée ». Emmanuel Macron, quant à lui, « salue le courage et professionnalisme exceptionnel des forces de l’ordre » a-t-il écrit sur Twitter.

Pendant que certains trouvent qu’Emmanuel Macron « est plus royaliste que les rois » d’autres le qualifie « insolent », Edouard Philippe annonce que le Président « proposera des mesures qui permettront...

de retisser l’unité nationale ».

Des gilets jaunes à Bruxelles et à Amsterdam

Le mouvement des « gilets jaunes » s’est exporté en Wallonie, dans le sud francophone de la Belgique, et jusqu'aux Pays-Bas où les manifestations se sont déroulées ce samedi.

Après une première manifestation vendredi 30 novembre, ce samedi les « gilets jaunes » étaient à nouveau dans les rues bruxelloises, la police a estimé à un millier le nombre manifestants.

Les « gilets jaunes » ont tenté de se rapprocher du siège de l'Union européenne, que la police avait bouclé. Des affrontements ont éclaté. Les forces de l’ordre ont interpellé plus de 400 personnes.

Aux Pays-Bas aussi, les « gilets jaunes » ont manifesté pour la deuxième fois ce samedi, même si les chiffres sont beaucoup plus modestes. Ils étaient environ 200 à Amsterdam, 200 à Rotterdam, 200 à Maastricht et 100 à La Haye selon le quotidien néerlandais Algemeen Dagblad 

La Rédaction

 

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