Le GRIP fait un focus sur le surarmement de l’Algérie

Le GRIP fait un focus sur le surarmement de l’Algérie

Depuis Bruxelles, le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), a mis en évidence, vendredi, le poids des achats d’armes effectués par l’Algérie propulsée ainsi en véritable puissance nord-africaine.

Avec un budget de défense de 8,6 milliards d’euros en 2017, l’Algérie s’impose sur le continent comme le pays africain consacrant le plus de ressources financières aux activités militaires, relève une note d’analyse du GRIP.

Les dépenses algériennes en la matière sont principalement soutenues par les revenus issus de la manne pétrolière et gazière, explique le GRIP qui qualifie le pays de « champion des importations d’armes en Afrique ».

Le centre de recherche belge relève que ce « niveau de militarisation » de l’Algérie s’explique notamment par « la poursuite d’une ambition d’hégémonie régionale » et « sa rivalité historique avec le Royaume du Maroc ».

Le GRIP appelle, dans...

ce contexte, les pays de l’Union européenne qui exportent leurs armes à l’Algérie à prendre en considération « le potentiel effet nocif de ces ventes » et le danger que suscite « l’accumulation constante d’armes » dans le pays.

Saïd Ameskane, membre du bureau politique du Mouvement populaire (MP), a été élu samedi à Salé, à la présidence du Conseil national du parti. Les membres du MP ont également élu Adil Essbaii au poste de vice-président lors de la session ordinaire du Conseil qui se tient à Salé. Ameskane et Essbaii ont été élus à l’unanimité au cours des travaux de la session placée sous le thème « Vers un nouveau modèle de développement ». Les travaux du Conseil national du MP porteront également sur l’adoption à l’unanimité d’un projet à caractère organisationnel ainsi qu’un projet d’amendements du statut du parti.

La rédaction

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