Freedom House : Le Maroc classé 45ème sur 100 pays au classement dans l'Indice de liberté sur Internet 

Freedom House : Le Maroc classé 45ème sur 100 pays au classement dans l'Indice de liberté sur Internet 

Le Maroc classé 45ème sur 100 pays dans l'Indice de liberté sur Internet pour l'année 2018 Of Freedom House, en bas du rang 42 Réalisé à l'échelle internationale d'ici un an 2013.

Le rapport Freedom House récemment publié classe le Maroc comme un pays partiellement libre en terme de liberté sur internet, tandis que la Tunisie se classe au premier rang dans les pays du Maghreb et dans les pays arabes, 38ème dans le pays libre, 51 dans le pays libre et aucune donnée sur l'Algérie et la Mauritanie.

Dans la zone MENA, le Liban et la Jordanie ne sont classés que parmi les pays bénéficiant partiellement de la liberté d’Internet. Ils se classaient respectivement aux 47e et 49e places, tandis que les Émirats arabes unis se classaient au 69e rang des pays non libres, l’Égypte se positionne à la 72ème place en tant que pays où les libertés ne sont pas garanties, suivi de l'Arabie saoudite, 73ème et la Syrie 83ème n tant que pays non libre.

L’Afrique du Sud était le premier pays africain où elle était classée 25 Au niveau international, en tant que pays où la liberté est garantie libre.

Au Maroc, Freedom House a mis en exergue les facteurs qui ont conduit au déclin de la liberté d'internet au Maroc, notamment en obligeant les annonceurs numériques à payer une taxe de 5% à compter de janvier 2018, étranglant ainsi un secteur économique déjà fragile. Des centaines de personnes, dont plusieurs citoyens et journalistes sur Internet, ont été arrêtées pour avoir participé à des manifestations « de mobilité rurale » et beaucoup ont été condamnées à une peine de prison ferme.

Le rapport a souligné que la liberté d'Internet au Maroc avait été faible au...

cours de l'année écoulée en raison de la répression contre les journalistes et les militants d'Internet qui couvraient les manifestations à la campagne.

De nombreux journalistes et militants ont été reconnus coupables et condamnés à une peine d'emprisonnement. En février 2018, le fondateur du Marocain Monitor a été condamné à quatre ans de prison en février 2018 pour incitation à la guerre et manifestations illégales dans les rues.

Selon le rapport, les autorités marocaines utilisent des moyens précis pour réprimer le contenu en ligne et violer les droits des utilisateurs: par exemple, bien que les sites Web soient rarement interdits, les lois problématiques liées au terrorisme ont conduit à la fermeture de certains sites d'informations.

Bien que les médias numériques restent plus libres que la télévision ou les journaux publics, les dispositions restrictives du code pénal marocain continuent de représenter une menace claire pour la liberté du pays sur Internet, a indiqué le rapport.

Le rapport de Freedom House indique que le gouvernement n'a pas bloqué les services de réseaux sociaux, y compris YouTube. Et Facebook Et Twitter Dans le pays, le Maroc a donc été classé comme pays partiellement indemne.

« Bien que les autorités marocaines ne bloquent pas les contenus en ligne, elles gardent le contrôle du paysage de l'information par le biais d'une série de lois restrictives pouvant entraîner la fermeture de sites Web. En vertu de la loi sur la presse, le gouvernement a le droit d'interdire toute publication qui » offense l'Islam ou Monarchie ou ordre public « et peut être puni de lourdes amendes ou de peines de prison ».

Le rapport conclut que les Marocains peuvent discuter de nombreux problèmes sociaux et événements politiques controversés sur les médias sociaux, mais que les médias en ligne manquent toujours de diversité et de journalisme d'investigation.

MN

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