Le Maroc a fermement protesté contre le maintien de la question du Sahara dans le cadre du programme de décolonisation du quatrième comité de l'ONU.

Dans une allocution devant la commission, le représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU à New York, Omar Hilale, a appelé à retirer la question du Sahara de l'ordre du jour de la quatrième commission au motif qu'elle violait la charte des Nations Unies et le mandat du Conseil de sécurité.

L'énumération du Sahara comme une question de quatrième comité est une aberration, a-t-il déclaré, notant que le différend artificiel sur le Sahara est traité dans le cadre du Conseil de sécurité.

Il a rappelé que l'Article 12 de la Charte des Nations Unies stipulait clairement que « tant que le Conseil de sécurité exerce, en ce qui concerne tout différend ou toute situation, les fonctions qui lui sont assignées dans la présente Charte, l'Assemblée générale ne...

formule aucune recommandation concernant ce différend ou situation à moins que le Conseil de sécurité ne le demande. »

L’ambassadeur du Maroc a donc souligné que la question du Sahara ne devrait plus être examinée à la Quatrième Commission, car elle fait partie des compétences du Conseil de sécurité depuis 1988.

En effet, maintenir le conflit du Sahara à l'ordre du jour de la quatrième commission va à l'encontre de l'approche du Conseil de sécurité, qui examine la question dans le cadre de l'article VI relatif au règlement pacifique des conflits. Le Conseil de sécurité n'a jamais considéré le différend du Sahara comme une question de décolonisation.

Dans le même ordre d'idées, la résolution du Conseil de sécurité n'a jamais qualifié le conflit de question de décolonisation et n'a jamais qualifié le Sahara de territoire occupé. Le Conseil de sécurité utilise des termes appelant la question du Sahara un «conflit régional».

La rédaction