C’est la valse chez les détenus, Mounir El Motassadeq qui quitte l’Allemagne pour le Maroc et du Français Thomas Gallay qui va devoir quitter le Maroc pour la France. Tous les deux sont arrêtés pour des faits de térrorisme

Mounir El Motassadeq

L'Allemagne extradée vers le Maroc, Mounir El Motassadeq, inculpé en 2007 pour son implication dans les attentats du 11 septembre, ont rapporté les agences de presse internationales.

À l'âge de 44 ans, El Motassadeq (photo ci-contre)  a été condamné à 15 ans de prison pour avoir participé à l'assassinat de 246 passagers tués lors des attentats du World Trade Center à New York en septembre.

El-Motassadeq a été libéré peu de temps avant d'avoir purgé sa peine de quinze ans d'emprisonnement à condition qu'il accepte l'expulsion vers le Maroc, a déclaré AP.

El Motassadeq a été vu par l'agence de presse allemande DPA les yeux bandés et menotté alors qu'il était escorté par la police à Hambourg.

Il a admis avoir des liens avec des terroristes et avoir suivi un entraînement dans les camps d'Al-Qaïda en Afghanistan, mais a toujours nié toute implication dans ces attaques.

Un tribunal allemand a déclaré...

qu'El Moutassadeq était au courant du fait que les terroristes prévoyaient de prendre le contrôle de l'avion et de l'écraser.

Thomas Gallay

De l’autre côté, le Maroc a accepté de renvoyer en France son ressortissant national, Thomas Gallay, (photo ci-contre ) qui a été condamné par un tribunal marocain pour des liens avec un réseau terroriste, a annoncé le ministère de la Justice.

Le ministère a expliqué dans un communiqué que cette extradition répondait à une demande du président Emmanuel Macron, ajoutant que le condamné passera le reste de sa peine de quatre ans d'emprisonnement en France.

Gallay, connu sous le nom d’Emir aux yeux bleus, a été arrêté pour liens avec un réseau terroriste, a indiqué le communiqué, notant que des enquêtes avaient prouvé qu’il avait utilisé son savoir-faire informatique pour créer des vidéos de propagande terroriste.

Une première décision condamnait Gallay à six ans de prison avant qu’une cour d’appel ne réduise la peine à quatre ans en 2017.

Le ministère a souligné que l'extradition de Gallay était conforme aux exigences de la loi marocaine, notamment à celles relatives à la coopération judiciaire avec la France.

Mouhamet Ndiongue