Le marché interbancaire en devises marocain fonctionne bien et la banque centrale n'a pas besoin d'intervenir pour soutenir le dirham, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri.

Il a déclaré à la presse qu'il était trop tôt pour parler d'une nouvelle libéralisation du dirham après que le Maroc a commencé à appliquer un taux de change plus flexible en janvier.

Les banques marocaines ont une offre abondante de devises fortes et ont même proposé d'en vendre à la banque centrale, a-t-il ajouté.

Emission de sukuk

La première émission de sukuk souverain, instrument de la finance participative, est prévue pour le 05 octobre prochain, a annoncé, mardi à Rabat, le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri.

C’est un sukuk Ijara qui va être émis le 05 octobre prochain sur le marché intérieur pour un montant d’un milliard de...

dirhams (MMDH), a précisé Jouahri lors d’un point de presse à l’issue de la 3e réunion trimestrielle du Conseil de BAM au cours de l’année 2018.

« Nous sommes également en train de finaliser, avec le Conseil supérieur des Oulémas (CSO), l’assurance Takaful », a-t-il ajouté.

Concernant la liquidité, Jouahri a fait savoir que BAM et le CSO se sont mis d’accord sur une formule d’Al Wakala Bil Istithmar qui permet aux banques conventionnelles d’accorder des prêts aux banques participatives.

Malgré ces réalisations, « il reste encore du travail, notamment en matière des dépôts d’investissement, le marché monétaire participatif et également la garantie des dépôts », a souligné le Wali de BAM.

Jouahri a par ailleurs, fait remarquer que l’encours de financement des banques participatives s’est chiffré à 2,4 MMDH à fin juillet 2018 en immobilier et à 200 millions de dirhams pour l’automobile.

MN