Bilan de l’opération Marhaba 2018

Bilan de l’opération Marhaba 2018

Selon un bilan établi par l’autorité portuaire de Tanger Med, ils ont été 1.741.212 passagers, 464.977 véhicules et 4.390 autocars à transiter par ce port, durant toute la période de la campagne Marhaba 2018, qui s'est clôturée le 15 septembre, avec de mauvais souvenirs pour des centaines de milliers de personnes, bloquées au Maroc durant des heures.

C’est dont une augmentation de 35% qu’a connu le trafic par Tanger Med, par rapport à la même période de 2017. Marhaba 2018 a connu un pic du 27 août au 2 septembre, durant laquelle le port a enregistré un trafic départ des passagers en augmentation de 202% par rapport à celui de la même période de l’année dernière. Au cours de cette semaine, le flux du trafic s’est concentré avec 295.127 passagers, 63.873 véhicules, et 352 autocars.

Par ailleurs, un autre pic journalier a été enregistré lors de la journée du 27 août, avec 53.137 passagers et 10.510 véhicules, précisant qu'à l'exception de la semaine du pic retour qui a enregistré des temps d’attente allant jusqu’à 18 heures, le temps de passage moyen au port s’est...

établi à deux heures pendant toute la période de la campagne. Et donc, pour résorber les 18 kilomètres de bouchons constitués sur l’autoroute et la route nationale N°16, de nouveaux espaces d’attente au niveau des voies d’accès du port Tanger Med 1 et Tanger Med 2 ont été ouverts.

On comprend d’autant mieux ces pics que la capacité de la flotte Tanger Med-Algésiras déployée, pendant la campagne, était de 41.120 passagers et 8.500 véhicules par jour, avec une capacité de parking des véhicules en attente d’embarquement dans les zones intra-portuaires de 4.500 véhicules. Et au total, 12 ferries ont desservi les lignes régulières, soit en moyenne 40 rotations par jour, avec un départ toutes les demi-heures.

Cela n’a pas empêché les pics durant cette fameuse semaine du 27 août au 2 septembre, un encombrement dû à une concentration de vacanciers qui s’en retournaient dans leurs pays d’accueil après la période de l’aïd al-Adha. Les Marocains ont imputé la responsabilité de ces embouteillages à des autorités espagnoles qui n’auraient pas fait le nécessaire, ralentissant le flux qui, par effet mécanique, s’est prolongé au Maroc.

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