Deux voleurs immigrés armés de couteau sont montés au deuxième étage d'un immeuble et entrés dans l'appartement du commissaire de police, Nuccio Garozzo, où il vit avec sa femme et ses deux filles, a rapporté la presse italienne ce vendredi.

« Le commissaire de police a attrapé les deux voleurs, les a bloqués, mais dès que les agents sont arrivés, l'un d'eux s'est échappé. Ainsi, seul l'un des deux a été arrêté » a déclaré le site ilgionale. Et hier, la presse rapporte en même temps que Nuccio Garozzo a eu des blessures profondes. Le ministre de l’intérieur lui-même s’est engagé à publier les photos de la présumée victime sur ses comptes Facebook et Twitte (photo).                                                                         

Sur les photos publiées par Matteo Salvini, en fait, nous voyons l'agent avec un visage gonflé couvert de sang. « Nous sommes en FOLIE - a écrit le vice-Premier ministre -.À Catane, le commissaire de police Nuccio Garozzo a été agressé dans sa propre maison par une bande d'immigrés, dont...

l'un est gambien en Italie pour des «raisons humanitaires».» Toute ma solidarité avec le commissaire, a-t-il dit, ajoutant « je viens de l'entendre au téléphone et il va vivre avec 80 points de suture. »

Pour le présumé agresseur, Salvini n’y va pas par quatre chemins « expulsion immédiate ». Avec la nouvelle loi #DecretoSicurezza (sécurité renforcée) tout demandeur d'asile qui commet un crime en Italie sera expulsé sans exception.

Le twitte de Salvini a ravivé les tensions racistes en Italie, un pays où les actes racistes se multiplient de plus en plus surtout avec l’arrivée des populistes au pouvoir.

Des internautes ont même appelé à un nettoyage de l’Europe à propos des migrants faisant référence à l’Allemagne où des milliers de sympathisants d'extrême droite se sont réunis lundi soir à Chemnitz, au lendemain d'une « chasse collective » pour les immigrants. Ce rassemblement organisé par le mouvement Pegida exigé que le gouvernement allemand garantisse « la sécurité de ses citoyens » après le meurtre d'un Allemand de 35 ans commis une semaine plutôt par deux jeunes étrangers, un Syrien et un Irakien.

Avec cette nouvelle affaire, la radicalisation de l’Europe d’extrême-droite à propos des étrangers risque de prendre d’autres proportions.

Mouhamet Ndiongue