Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi qu'un sommet sur la Méditerranée aura lieu au début de l'été 2019 à Marseille, dans le sud-est de la France, pour « trouver le fil d'une politique méditerranéenne ».

« Dix ans après l'Union pour la Méditerranée, il faut trouver le fil d'une politique méditerranéenne », a déclaré le président lors de son discours annuel devant les ambassadeurs de France.

Cette politique indispensable sera différente et devrait inclure toutes les sociétés civiles, a-t-il déclaré, ajoutant que le sommet sera l'occasion de « parler de jeunesse, mobilité, énergie, échanges universitaires entre les deux rives de la Méditerranée ... »

Le président Macron, qui a déclaré que « l’Afrique est notre voisin méditerranéen », a plaidé pour une politique méditerranéenne plus inclusive qui, at-il dit, contribuera sans aucun doute à consolider le Maghreb.

L'Union pour la Méditerranée, UpM, a été lancée en 2008, à l'initiative de l'ancien président Nicolas Sarkozy, par les pays de l'Union européenne et 15 pays méditerranéens d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient ou d'Europe du Sud non membres de l'UE .

Pourtant, cette organisation a rapidement perdu son influence, notamment dans le contexte du printemps arabe.

Depuis son élection en mai 2017, Emmanuel Macron...

s'est rendu en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Lundi, il a annoncé une visite en Egypte dans les prochains mois.

Dans son discours, le président Macron a également évoqué la situation en Libye, affirmant que son pays était déterminé à progresser sur l'accord de Paris prévoyant l'organisation d'élections en décembre.

Les mois à venir seront décisifs en ce qui concerne le retour de la stabilité dans le pays, a-t-il déclaré, insistant sur le fait que la restauration de la souveraineté libyenne et l'unité du pays constituent une composante essentielle de la stabilisation de la région.

Selon le président français, « la question du Sahel ne sera pas résolue tant que la stabilité de la Libye ne sera pas assurée ».

Décrivant la politique de la France en Afrique, il a déclaré que le continent africain est « un allié pour inventer les grands équilibres de demain » et que « nous ne réussirons jamais à relever nos défis sans l’Afrique ».

Dans ce contexte, il a souligné l’importance stratégique tant bilatérale que multilatérale de la relation de la France avec l’Afrique, soulignant que « c’est plus particulièrement avec l’Afrique que nous devons rétablir les nouvelles coalitions contemporaines ».

La rédaction