Julian Assange est entré à l'ambassade d'Équateur à Londres le 19 juin 2012 pour demander l'asile politique. Depuis, il y a 2 230 jours, il n'y a que rarement du jour. Mais plusieurs sources affirment que sa situation est maintenant intenable et qu'il pourrait bientôt partir, qu'il le veuille ou non.

La question est : qu'arriver a-t-il à Assange au moment où il sortira de son trou de serrure au coin de Harrods ?

Les récents actes d'accusation émis par le conseiller spécial américain Robert Mueller impliquent qu'Assange et WikiLeaks ont été un intermédiaire pour les services secrets russes dans la distribution de courriels piratés du Parti démocrate en 2016.

Selon le document d'accusation, « les conspirateurs (...) ont discuté de la libération des documents volés et du calendrier de ces libérations avec l'Organisation 1 afin d'accroître leur impact».

Assange quitte la Cour suprême en février 2012. En mai de la même année, le tribunal a rejeté son appel contre l'extradition.

Pour compliquer la situation, Assange a obtenu la citoyenneté équatorienne en décembre dernier.

La situation d'Assange est également un dilemme pour le gouvernement britannique, conscient qu'il inspire à la fois un soutien passionné et une animosité viscérale.

Le ministre des Affaires étrangères, Alan Duncan, a déclaré à la Chambre des communes le mois dernier: «Nous aimerions avoir l'assurance que, s'il sortait de l'ambassade, il serait traité avec humanité et correctement, la première priorité étant de veiller sur sa santé. pense se détériore. »

Sur ce point, les avocats d'Assange et les responsables équatoriens sont d'accord. Robinson dit que « la situation est intenable, sa santé est irrémédiablement endommagée ... Cette affaire ne peut durer plus longtemps ».

L'isolement d'Assange s'est approfondi en mars. Son accès à Internet et au téléphone a été coupé - en partie parce que les fonctionnaires équatoriens ont dit qu'il avait violé un accord de ne pas commenter les affaires intérieures d'autres...

pays. Assange a été, par exemple, un partisan de la campagne d'indépendance de la Catalogne en Espagne.

L'ancien consul de l'ambassade, Fidel Narvaez, dit avoir vu Assange il y a deux semaines. « C'est un homme très fort, mais souvenez-vous qu'il vit dans un petit appartement, sans lumière naturelle, juste avec de la lumière artificielle », a déclaré Narvaez à CNN.

Narvaez ne croit pas qu'Assange est sur le point d'abandonner. « Il est fait pour un gros combat et je pense qu'il fait face à des situations difficiles et adverses avec force. »

Il soutient également qu'Assange a le droit de vivre en Equateur, si le gouvernement britannique lui permet de quitter le pays.

De leur propre aveu, l'équipe juridique d'Assange est dans l'ignorance des négociations qui pourraient avoir lieu sur l'avenir d'Assange.

L'ironie est qu'Assange craint d'être extradé vers un pays dont le président s'est proclamé un grand fan de WikiLeaks lorsqu'il s'est porté candidat. Donald Trump a mentionné le piratage des courriels de Hillary Clinton par WikiLeak plus de 100 fois au cours du dernier mois de la campagne électorale de 2016. À un moment donné, il a dit: «Je vais vous dire que ce truc de Wikileaks est incroyable, il vous dit le cœur intérieur, vous devez le lire. »

Il est même allé jusqu'à dire: « J'aime WikiLeaks . »

Le secrétaire d'État de Trump, Mike Pompeo, et le département de la Justice des États-Unis semblent penser très différemment. Ils croient que Julian Assange devrait être amené devant un tribunal américain. Quand il était directeur de la CIA, Pompeo a déclaré: « Nous ne pouvons plus laisser à Assange et à ses collègues la latitude d'utiliser les valeurs de la liberté d'expression contre nous. »

Pompeo a déclaré que WikiLeaks « marche comme un service de renseignement hostile et parle comme un service de renseignement hostile. »

Si l'équipe de Robert Mueller est d'accord - c'est la question alléchante.

MN