Le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani a demandé aux Marocains de « cesser d'être sombres et irréalistes » sur l'économie malgré des problèmes tels que la pauvreté, le chômage et les prix élevés du carburant.

Durant une session parlementaire à la Chambre des représentants du Maroc le lundi 23 Juillet, El Othmani a déclaré que, bien que la pauvreté, il est en baisse, selon Haut - commissariat du Maroc au plan (HCP) en charge des statistiques économiques, démographiques et sociales.

El Othmani a affirmé que la croissance économique du Maroc a atteint 4,1% en 2017, une amélioration notable par rapport au taux de croissance de 1,1% en 2016, grâce à de meilleures performances dans les secteurs du tourisme, de l'agriculture et de la fabrication.

« Oui, il y a des problèmes, mais il n'y a pas de crise, et l'économie marocaine est en bonne condition », a insisté El Othmani.

El Othmani a affirmé que la priorité absolue du gouvernement est de surmonter les défis auxquels l'économie du pays est confrontée, tels que les prix élevés du carburant et la protection du pouvoir d'achat des consommateurs.

Depuis la déréglementation des carburants en 2015, sous le gouvernement d'Abdelilah Benkirane, certaines compagnies pétrolières ont doublé leurs bénéfices, les prix du carburant pouvant varier en fonction des tendances du marché.

Selon le président du Comité des finances de la Chambre des représentants, Abdellah Bouanou , la différence entre les prix régulés du carburant par le gouvernement et les prix non réglementés est proche de 1 dirham par litre.

Avec le boycott...

en cours, les consommateurs sont enragés par la hausse des prix du carburant, en particulier ceux d'Afriquia, qui possède plus de stations-service dans le pays que toute autre compagnie pétrolière.

Les prix du pétrole brut à travers le monde ont également augmenté. Début juillet, ils étaient à leur plus haut niveau depuis fin 2014.

Le gouvernement a pris des mesures pour trouver une solution aux prix élevés du carburant en demandant aux entreprises de réduire leurs marges bénéficiaires.

En plus de cela, le gouvernement fait des efforts pour mettre fin aux prix élevés et à la monopolisation du marché en général. El Othmani a déclaré que l'économie de chaque pays a ses problèmes, néanmoins ils ne devraient pas être exagérés.

L’équation du chômage

Malgré l'augmentation du taux de chômage au cours de l'exercice 2016-2017, le taux d'emploi s'est amélioré au cours des derniers mois.

Selon le récent rapport du groupe de recherche BMI , le Maroc devrait créer 115 000 emplois supplémentaires chaque année et conserver toutes les opportunités d'emploi actuelles pour maintenir le taux actuel de participation à la main-d'œuvre de 47%.

El Othmani a également fermement défendu le système éducatif marocain décrit comme manquant de critiques sociaux qui ont appelé le gouvernement marocain à l'améliorer.

« S'il y a un problème dans le système, cela ne devrait pas nous conduire à rejeter le rôle des écoles marocaines. C'est notre discours qui nuit aux écoles », a déclaré El Othmani qui a ensuite appelé les parlementaires à contribuer davantage à la réforme de l'éducation au Maroc.

La rédaction