Le Maroc et l’UE ont paraphé le nouvel accord de pêche, qui comporte moult évolutions...

Le Maroc et l’UE ont paraphé le nouvel accord de pêche, qui comporte moult évolutions...

Après s’être entendu sur les termes avec des modifications et adaptations de plusieurs points, le Maroc et l’Union Européenne (UE) ont paraphé aujourd’hui à Rabat le nouvel accord de pêche. Cet accord couvre la zone géographique de Cap Spartel à Cap Blanc tout en excluant la mer méditerranée de ce périmètre dans une fin de préservation de ses ressources qui souffrent à plusieurs endroits de surexploitation.  

Les deux parties se sont entendues sur le contenu du futur accord de pêche durable et son protocole d'application, indique un communiqué du ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

Après plusieurs rebondissements, notamment sur la question du Sahara, des négociations et des pourparlers, le Maroc et l’Union Européenne se sont entendus sur le contenu de l’accord de pêche durable et les termes de son application. Après l’avoir signé auparavant, les deux parties ont introduit plusieurs amendements et des modifications avant de parvenir à une mouture finale, qui a été paraphée ce mardi comme annoncé depuis des jours.

Et de rappeler que les deux parties se sont mises d’accord ce vendredi 20 juillet sur les dispositions et améliorations apportées à ces textes afin d'en optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.

Ainsi, selon les modalités prévues dans ce nouvel accord nouvelle génération, le niveau des débarquements obligatoires et les catégories de pêche restent inchangées par rapport à l’ancien protocole avec un nombre de navires atteignant les 128.  Cet accord...

permettra par ailleurs une augmentation de la contrepartie financière. Celle-ci passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%).

Par ailleurs, une augmentation du nombre de marins marocains à embarquer dans les navires européens est également prévue pour plusieurs catégories de navires. Et pour maximiser les impacts socioéconomiques sur ces régions, l’accord maintient un volume de débarquement obligatoire avec une augmentation du niveau des pénalités à 15% au lieu de 5% en cas de non-respect de ces débarquements.

Dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de la protection de l’environnement marin, plusieurs exigences techniques on été intégrées.  Il s’agit entre autres d’une révision des plafonnements de captures de petits pélagiques au sud ; en adéquation avec le cycle de vie de ces espèces. Par ailleurs, certaines espèces à préserver et dont la gestion fait l’objet de plans d’aménagement strictes ne sont pas  incluses dans le nouvel accord notamment le poulpe et la crevette.

L'adaptation de l'accord de pêche et son protocole d'application ont été paraphés en présence du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita et du ministre de l'Agriculture, des pêches maritimes, du Développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, l'ambassadeur directeur général des relations bilatérales, Fouad Yazough (MAECI), et la secrétaire générale (APMDREF), Zakia Driouach pour la partie marocaine.

L’Union européenne a été représentée par l'ambassadeur de la délégation de l'UE à Rabat, Claudia Wiedey, qui a paraphé l’accord au nom de l’union européenne.

 

La rédaction

Commentaires