Le philosophe tunisien Abou Yaareb Marzouki (photo), également connu sous le nom de Mohamed Habib Marzouki, a déclaré dimanche qu'un rapport du Comité des libertés individuelles et de l'égalité avait contraint la Tunisie à un « choc interne des civilisations ».

Marzouki a fait ce commentaire lors d'un discours lors d'un symposium scientifique qui a discuté des libertés individuelles et de l'égalité. Le symposium était organisé par deux centres indépendants: le Centre international tunisien pour l'application du droit islamique et la jurisprudence en matière de réalité et le Centre scientifique pour la recherche scientifique et le conseil.

Marzouki a déclaré que « le peuple tunisien a exprimé son rejet des propositions du Comité parce qu'elles sont contraires à des éléments de son identité et de ses valeurs culturelles, civilisationnelles et sociales ». Il a expliqué que les propositions avaient provoqué un « conflit entre une minorité Le philosophe tunisien a ajouté que les propositions contenues dans le rapport de la Commission sont implantées en Occident mais ne sont pas implantées en Tunisie ».

En juin, le Comité des libertés individuelles et de l'égalité a présenté un rapport de...

220 pages au président tunisien, Beji Caid Essebsi. Le rapport contient des propositions détaillées sur les libertés individuelles, y compris l'égalité en matière de succession, la dépénalisation de l'homosexualité et l'abolition de la peine de mort. Les propositions du Comité ont provoqué une controverse généralisée, avec des imams, des cheikhs et des érudits islamiques exprimant leur rejet du rapport et appelant le Président à le retirer.

Nourredine Khadmi, chef du Centre international tunisien pour l'application de la loi islamique et la jurisprudence en matière de réalité, a déclaré dans une interview à l'agence de presse Anadolu que « les résultats du colloque feront partie d'une publication scientifique en cours de rédaction. une réponse scientifique et faire des propositions au niveau de la législation. » a soutenu Khadmi exprimé l'espoir que ce symposium et d'autres discussions contribueraient aux débats en cours sur les libertés individuelles en Tunisie.

Le Comité des libertés individuelles et de l'égalité a été fondé en août 2017 à l'initiative du président tunisien, dans le but de proposer des réformes aux lois de la liberté individuelle et de l'égalité.

La rédaction