Dimanche dernier 8 juillet , c’était à Casablanca, et ils étaient quelques 10.000 à marcher en faveur de Nasser Zefzafi et ses co-détenus condamnés à de lourdes peines de prison. Aujourd’hui, c’était à Rabat que les marcheurs ont marché, pour la même raison, la demande de la libération des prisonniers condamnés et en attente de leur procès en appel.

Et comme dimanche dernier, c’est la gauche et les islamistes d’al Adl wal Ihsane qui étaient en nombre, plus des militants de la société civile, mais en nombre restreint. Et ce 15 juillet, pas très loin d’Omar Balafrej, la star montante de la politique (et des médis), il y avait Mohamed Abbadi, le patron de la Jamaâ, qui a attiré ses fans/adeptes.

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Mêmes slogans pour la libération de Zefzafi et ses amis, même diatribes contre la vie chère et les hôpitaux et écoles inexistants, et mêmes invectives contre la justice. Cette manifestation aura finalement montré, il faut le dire, le peu d’empressement des Marocains à défendre celui qu’ils avaient vu dans des vidéos et des meetings s’enflammer contre tout et embraser tous.

Plusieurs vidéos ont circulé sur les réseaux montrant les gendarmes empêcher les gens d’arriver d’autres villes, mais ces vidéos ne montrent en réalité que quelques autobus, c’est-à-dire environ quelques centaines de personnes.

Nasser Zefzafi, dont le père était à la manifestation, avait finalement accepté d’interjeter appel, lui et 51 autre condamnés. Il faudra attendre ce procès en appel, ou une grâce royale.

AB