Le Conseil Préfectoral de Casablanca célèbre les meilleurs bacheliers de l’année 2018

Le Conseil Préfectoral de Casablanca célèbre les meilleurs bacheliers de l’année 2018

Le 19ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône marque la 3ème édition de la remise de prix aux meilleurs bacheliers de l’année 2018 dans la région de Casablanca, activité entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement de la Préfecture de Casablanca pour la période 2016-2021.

La cérémonie a eu lieu le jeudi 12 juillet à l’espace rencontre des générations sis à l’ancienne médina en présence de Mohamed Najib Amor, Président du Conseil Préfectoral de Casablanca, ainsi que de nombreuses personnalités.

Le Conseil Préfectoral de Casablanca a récompensé les meilleurs bacheliers de la Préfecture de Casablanca pour les efforts déployés pour obtenir le diplôme de baccalauréat, en particulier les personnes en situation d’handicap ainsi que les bacheliers et bachelières pensionnaires des établissements de la protection sociale.

De moments forts ont marqué cette cérémonie de remise des trophées, des certificats de réussite ainsi que des récompenses aux bacheliers en présence de leurs familles, témoignant « l’intérêt que porte le Conseil Préfectoral de Casablanca aux catégories défavorisées ».

Revenant sur la particularité de cette la 3ème édition, le président du Conseil Mohamed Najib Amor estime que « cette année, il y’a une spécificité par rapport aux autres éditions et la caractéristique c’est qu’on s’adresse spécialement aux étudiants et élèves en situation d’handicap et les élèves en situation de précarité. ». Se félicitant du nombre d’admis, il laisse entendre qu’au total « nous avons 51 élèves qui ont réussi malgré les difficiles conditions de leur quotidien. », il ajoute que le Conseil est là pour les féliciter mais surtout leur apporter encouragement et soutien.

Quand au suivi du cursus universitaire de ces récipiendaires, le président du Conseil Préfectoral de Casablanca promet de ne pas s’arrêter ici avec les futurs étudiants, M. Najib Amor déclare «  avec eux, nous sommes en train avec les associations concernées de chercher des formules d’accompagnement pour qu’ils...

continuent leur cursus universitaires dans les meilleures conditions », a-t-il promis.

Khadija Birouk, vice-présidente du Conseil préfectoral, chargée du volet éducation se réjouit de l’élan très social de cette cérémonie de distinction. Pour elle, ce n’est pas seulement la fête pour les nouveaux bacheliers, mais on fête aussi les jeunes qui viennent des « quartiers difficiles » et qui sont parvenus à faire des « performances énormes » à côté d’eux les associations qui s’occupent de ces bacheliers. Madame Birouk a décerné une « mention spéciale » aux associations qui s’occupent de jeunes à mobilité ou vision réduite, « qui se sont battues avec leur situation difficiles ». La vice-présidente du Conseil révèle en outre qu’un groupe de 10 étudiants à vision réduite ont réussi contre 13, les 3 restants passeront au second tour.

Pour rappel, sur les 51 jeunes primés, il y a 18 handicapés au total dont 10 à vision réduite.

Monsieur Abdelsadr professeur  de mathématique laisse entendre que « notre établissement est supervisé par une association nationale qui est l’OAPAM (Arganisation Alaouite pour la Arotection des Aveugles) qui a 13 écoles dans les différentes villes du Maroc », il révèle que « parmi les établissements « il y’a ceux qui font enseignement jusqu’au baccalauréat et d’autres qui vont jusqu’au premier cycle, et pour l’établissement de Casablanca il y’a trois cycles dont le cycle primaire, secondaire et secondaire qualifiants, littéraire. », a-t-il précisé.

Administrant ses cours pour des élèves à vision réduite, M. Abdelsadr informe que la particularité de l’enseignement dans cette école c’est comme les autres établissements publics sauf que tout ce qui a trait à la vue « on essaie de  l’expliquer par la description écrite par le braye ou orale ».

S’agissant de l’orientation post bac, « il n ya que deux possibilités pour nos élèves, les lettres où les sciences humaines compte tenu de leur spécificité », thèse confirmée par la jeune Nezha, 23 ans qui souhaite de devenir psychologue plus tard.

Mouhamet Ndiongue

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