Conjoncture juillet 2018 : l’économique nationale aurait progressé de 3% (HCP)

Conjoncture juillet 2018 : l’économique nationale aurait progressé de 3% (HCP)

L’activité économique nationale aurait progressé de 3%, au deuxième trimestre 2018, soit le même niveau prévu au mois d’avril 2018, au lieu de +3,2% un trimestre auparavant, dans un contexte de hausse de 3,1% de la valeur ajoutée agricole. Hors agriculture, l’activité aurait légèrement ralenti, affichant un accroissement de 3%, au lieu de 3,3% au trimestre précédent, pénalisée notamment par la décélération de la valeur ajoutée minière. Au troisième trimestre 2018, la croissance du PIB non-agricole se poursuivrait au rythme de 3,3%, en variation annuelle. Avec une hausse anticipée de 2,6% de la valeur ajoutée agricole, la croissance de l’économie nationale s’établirait à +3,2%, au lieu de +3,9% au troisième trimestre 2017.

L’économique mondiale ralentie au deuxième trimestre 2018

L’économie des pays avancés aurait continué à s'améliorer au cours du deuxième trimestre 2018, mais à un rythme moins soutenu qu'en 2017. Ce léger ralentissement intervient dans un contexte marqué par la remontée de l'inflation, l’accentuation des tensions protectionnistes depuis les Etats-Unis et le resserrement de la politique monétaire de la FED. En zone euro, l’activité n'aurait progressé que de 1,6% en rythme annualisé, au lieu de 2,8% un an plus tôt. La croissance américaine aurait, en revanche, atteint 2,8%, profitant du soutien d'une politique budgétaire expansionniste et d'allégements fiscaux accordés aux entreprises et aux ménages, en faveur de l'investissement et de la consommation privés.

Dans les pays émergents, la croissance serait...

restée relativement robuste. Après deux années de récession, les économies russe et brésilienne auraient profité de la reprise de la production industrielle et extractive, de la modération de l'inflation et de taux directeurs relativement bas. Dans les pays d'Europe centrale et orientale, l’activité aurait accéléré, favorisé par la demande en provenance des pays de la zone euro, alors qu'en Inde, l'activité aurait conservé son dynamisme, porté par la demande intérieure. La croissance chinoise aurait, quant à elle, légèrement ralenti (+5,6%, au lieu de +6,4% un trimestre auparavant), pâtissant de la décélération de la demande intérieure, après un premier trimestre exceptionnel ayant coïncidé avec le nouvel an chinois.

Sur le marché des matières premières énergétiques, le cours du pétrole brut se serait établi, en moyenne, à 74,1$/baril aux mois d'avril-mai 2018, en hausse de 42,8% en variation annuelle, dans un contexte caractérisé par la mise en vigueur de l'accord de réduction de la production par les pays de l'OPEP, une demande en hausse en provenance des pays émergents et des Etats-Unis et une baisse relative des stocks malgré la hausse récente de la production américaine.

Les cours des céréales et des matières premières agricoles se seraient également renchéris au cours de la même période. Dans ces conditions, l'inflation aurait atteint +3% aux Etats-Unis et +1,7% en zone euro au deuxième trimestre 2018, après +2,3% et +1,3%, respectivement, un trimestre auparavant.

La rédaction

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