Medi1tv a connu un moment plutôt sombre ce lundi 16 avril au matin, suite à une erreur dans le « synthé » attribuant au Maroc la responsabilité de l’incursion dans la zone tampon au Sahara et par conséquent dans la violation du cessez-le-feu. Sur le pied de guerre, le top management de la chaîne a promptement réagi.

Les faits. Le lundi 16 avril, au journal de 9h30, un entretien avec David Pollock, un politologue américain,  chercheur au Washington Institute for Near East Policy, est diffusé sur les ondes de Medi1TV. Mais alors que l’Américain affirme très nettement  que: « l’incursion des éléments du Polisario dans la zone tampon est une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu », les téléspectateurs constatent avec un certain étonnement, voire un étonnement certain, que dans le fil d’information, « Polisario » a été remplacé par « Maroc ». L’effet est aussi dévastateur que l’erreur dans la frappe est flagrante.  

Les effets. Sitôt l’erreur...

constatée, la direction de Medi1TV publie un communiqué où elle annonce ses « plus grands regrets », et n’hésite pas à « présenter ses excuses » aux téléspectateurs… avant de prendre des mesures administratives. Celles-ci commencent par la suspension immédiate du rédacteur en chef des éditions du matin de ses fonctions, dans l’attente des conclusions de l’enquête ouverte sur les circonstances de ce qui n’est et ne peut être qu’une erreur.

L’incident est clos car, en effet, personne ne peut reprocher à la chaîne tangéroise un quelconque laxisme dans le traitement de l’affaire du Sahara. Plus encore, Medi1TV est en pointe sur ce dossier, multipliant les débats, émissions spéciales, investigations et révélations sur les manœuvres et intrigues des adversaires algériens, et leurs affidés du Polisario.

Si l’erreur est humaine, car il s’agit bien d’une erreur, la réaction à cette erreur a été également humaine, spontanée, rigoureuse et ferme. L’erreur ne se reproduira pas, affirme la chaîne.

AB