La majorité gouvernementale signera, enfin, son pacte cette semaine

La majorité gouvernementale signera, enfin, son pacte cette semaine

Près d’un an après la nomination du gouvernement Saadeddine Elotmani, la majorité formée de 6 partis s’apprête à formaliser son pacte. Cela sera fait cette semaine, sitôt après la clôture de la session d’automne du parlement. La coalition qui dirige le gouvernement avait bien besoin d’un tel pacte pour asseoir les responsabilités et tracer le cadre pour la bonne marche du gouvernement.

Le PJD, le RNI, l’UC, le MP, le PPS et l’USFP, totalisant plus de 240 députés sur 395, coucheront donc sur papier cette semaine, vraisemblablement lundi 19 février, leur pacte pour définir leur fonctionnement et consolider leur cohésion.

Mustapha el Khalfi a affirmé à PanoraPost que cela sera fait après la clôture de la session d’automne du parlement, et Nabil Benabdallah, patron du PPS, a annoncé à son comité central la date : ce sera lundi 19 février.

L’ancien ministre, limogé dans ce qu’on a appelé le séisme politique, a expliqué qu’ « il est temps que la majorité s’écarte des luttes intestines, par essence inutiles...

et très certainement néfastes. Il faut travailler dans un esprit de cohésion qui serve les intérêts des Marocains et réponde à leurs besoins ».

Il faudra donc fixer dans ce document les principes, les buts et les modes de fonctionnement de cette majorité qui a été le punching-ball de tellement de parties, l’aile benkiranienne du PJD essentiellement, mais aussi d’autres partis, comme le PAM et l’Istiqlal, puis dans les médias, les réseaux sociaux, qui ne se consolent pas du départ d’Abdelilah Benkirane de la présidence du gouvernement en mars dernier.

L’ancien chef du gouvernement et du PJD a fait dernièrement une sortie remarquée où il s’est vertement pris à Aziz Akhannouch, président du RNI et à Driss Lachgar, Premier secrétaire de l’USFP. Cela a créé une mini crise au sein de la majorité, avant qu’Elotmani et Akhannouch ne fassent montre de clairvoyance et de retenue pour ne pas laisser éclater leur majorité, faisant ainsi le jeu de Benkirane et de ses amis au sein du PJD.

AB

 

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