Emirates sauve (provisoirement) l’Airbus A380

Emirates sauve (provisoirement) l’Airbus A380

Voici quelques jours, l’avionneur européen Airbus a annoncé le plus officiellement du monde qu’en l’absence de nouvelles commandes pour l’A380, la chaîne de fabrication du « géant des aires » fermerait. Mais Emirates est arrivé, avec son carnet de chèques et ses commandes… allongeant un peu la durée de vie de l’avion.

Le directeur commercial d'Airbus John Leahy a donc lancé de manière officielle, à quelques jours de son départ à la retraite, que le programme A380, si la compagnie Emirates ne commande pas plus de d’appareils. L’A380 a pu briser, depuis une vingtaine d’années que son programme est actif, le monopole écrasant du Boeing 747. Mais il faut des commandes, toujours des commandes, encore plus. Singapore Airlines et Qantas ont déclaré qu’ils n’en prendraient plus, des A380, et Emirates, qui en avaient commandé 142 (dont 100 ont été livrés) est en discussion pour l’acquisition d’une trentaine d’autres.

C’est aujourd’hui chose...

faite : la compagnie émiratie  Emirates a annoncé ce jeudi  18 janvier un accord d'un montant de 16 milliards de dollars pour l’achat de 36 autres appareils, une commande ferme pour 20 et une option sur 16 autres.

Premier et principal client d’Airbus pour l’A380, Emirates représente 44% des commandes et ventes car la compagnie a fondé une grande partie de sa stratégie sur cet avion, facturé à 400 millions pièce au prix catalogue. Cela étant, cette commande représente l'équivalent de 3 ans de production au rythme des livraisons de 2017 (15 appareils). Ensuite, Airbus réduira le rythme de fabrication à 12 appareils en 2018, puis à 8 en 2019 pour retarder au maximum l'échéance en espérant engranger une commande salvatrice.

Le vol inaugural de l'A380 le 27 avril 2005

Et voici comment se comporte cet avion en situation de vents extrêmes...

Commentaires