Le Polisario déterminé à l’escalade, et Brahim Ghali souhaite rencontrer Horst Koehler

Le Polisario déterminé à l’escalade, et Brahim Ghali souhaite rencontrer Horst Koehler

Une semaine que dure le bras de fer entre les Nations Unies et le Front Polisario… Les éléments séparatistes ont pris position dans la zone de Guergarate, aux fins de « contrôler le trafic commercial, assurer la fluidité des véhicules et surveiller le transit de stupéfiants ». Les médias du Polisario annoncent également une future rencontre entre l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Koehler, et Brahim Ghali, le chef des séparatistes.

Un site du Polisario indique le plus clairement du monde que « les troupes du Front se sont positionnés dans le no man’s land de Guergarate afin de faciliter le passage des voitures, mais elles ont ordre de bloquer le Rallye Monaco-Dakar en cas de provocation d’un ou plusieurs participants qui brandiraient un drapeau marocain ou afficheraient une carte erronée », comprendre une carte du Maroc avec son Sahara.

Le Rallye est finalement passé par la frontière entre le Maroc et la Mauritanie ce lundi 8 janvier, 8ème jour de l’épreuve qui relie Monaco à Dakar, en passant par le Maroc. Les 91 véhicules (34 motos, 1 quad,...

35 voitures, 9 SSv et 12 camions) sont attendus à Dakar dans deux semaines, plus précisément le dimanche 14 janvier.

L’organisation du Rallye a dû s’en remettre à la Minurso pour éviter tout contact et/ou accrochage avec les quelques hommes du Polisario, qui semble encore une fois avoir fait montre de bluff pour attirer l’attention sur son cas, de la part d’une communauté internationale à ses yeux trop indifférente.

Par ailleurs, le représentant permanent du Front à New York Ahmed Boukhari a annoncé une rencontre, probablement en foin de mois de janvier, entre Brahim Ghali et Horst Koehler. Cette réunion, dont le lieu n’a pas encore été précisé, n’est toujours pas confirmée, mais si elle se tient, c’est pour sensibiliser les gens du Polisario sur le péril qu’il y aurait à défier la communauté internationale. Les médias du Polisario parlent d’une capitale européenne, mais il se trouve que Brahim Ghali est sous mandat de recherche international pour crimes de guerre, tortures et mauvais traitements sur la personne de prisonniers marocains et d’habitants des camps de Tindouf

AB

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