A Abidjan, le roi Mohammed VI reçoit les chefs d’Etat angolais et sud-africain

A Abidjan, le roi Mohammed VI reçoit les chefs d’Etat angolais et sud-africain

La percée diplomatique marocaine en Afrique se poursuit, lors de ce sommet UA-UE qui se tient à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le roi Mohammed VI a en effet reçu deux chefs d’Etat africains, comptant parmi les plus forts soutiens du Polisario, en l’occurrence l’Angolais Joao Lourenço et le Sud-africain Jacob Zuma.

Avec Joao Lourenço, les deux chefs d’Etat ont convenu de renforcer le dialogue politique et aussi l’essor de la coopération économique multisectorielle, à travers le partage du savoir-faire et l’implication effective des communautés des affaires des deux pays. L’Angola, pays lusophone du sud de l’Afrique, reconnaît la RASD depuis 40 ans et compte parmi les adversaires les plus convaincus du Maroc pour l’affaire du Sahara.

En juin dernier, déjà, le chef de la diplomatie angolaise était à Rabat et y avait rencontré son homologue marocain. Les premiers pas d’une normalisation des relations, sur la base d’une coopération politique et économique, étaient faits. Il fallait confirmer, et c’est ce qui vient d’être fait en...

Côte d’Ivoire lors de cette rencontre entre Mohammed VI et Joao Lourenço, le premier invitant même le second à venir en visite officielle au Maroc, ce qu’il a accepté.

Puis, le roi Mohammed VI a reçu le président Jacob Zuma qui, lui, est l’un des plus féroces adversaires du Maroc. L’Afrique du Sud est un des principaux soutiens du Polisario, avec l’Algérie, et l’hostilité de Zuma envers le royaume est plus que connue. Mais lors de cet entretien, selon la MAP, les deux chefs d’Etat ont « convenu de travailler ensemble, main dans la main, pour se projeter dans un avenir prometteur (…), et de maintenir un contact direct et de se lancer dans un partenariat économique et politique fécond afin de construire des relations fortes, pérennes et stables et dépasser ainsi l’état qui caractérisait les relations bilatérales ». Zuma et Mohammed VI ont également convenu de relever le niveau de leur représentations diplomatiques mutuelles, en s’envoyant des ambassadeurs de « haut niveau », ajoute la MAP.

 

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