L’homme de culture Abdallah Chaqroun est décédé à l’âge de 91 ans

L’homme de culture Abdallah Chaqroun est décédé à l’âge de 91 ans

Le Maroc a perdu l’un de ses plus éminents artistes, en la personne d’Abdallah Chaqroun, décédé jeudi 16 novembre chez lui, à Casablanca, à l’âge de 91 ans. Le défunt était le mari de la comédienne connue Amina Rachid (photo, avec feu Abdallah Chaqroun), et il était également l’ancien directeur de la télévision nationale.

Né en 1926 à Salé, Abdallah Chaqroun était licencié en littérature arabe, avant d’obtenir un diplôme dans l’industrie audiovisuelle. Puis, entré à la radio télévision nationale dans les années, 60, il avait dirigé et animé plusieurs émissions radio, avant d’être nommé à la fonction de directeur général de la grande maison de Dar Brihi.

Son apport au monde de l’art et de la culture lui a valu, ce jeudi, l’hommage posthume du monde des arts, mais aussi de beaucoup de politiques. Homme de dialogue, il aimait à discuter de tout et de rien, avec de parfaits inconnus, comme on l’a pu voir récemment au festival Gnaoua musiques du...

monde, où il disait se sentir tout à fait à son aise.

Feu Chaqroun avait adhéré à l'Union des écrivains du Maroc en 1961, et avait été un auteur prolifique, laissant derrière lui des dizaines de livres, de pièces de théâtre et d'études. Il était aussi parolier, et auteur des paroles de la chanson « Bent Lemdina », interprétée par Maâti Belkacem.

A ses funérailles, le dramaturge Anouar Al Joundi, cité par la MAP, a souligné que « le regretté était un homme d’exception avec des qualités difficiles de trouver chez une seule personne, relevant que les Marocains peuvent être fiers du travail qu’il a accompli à la tête de l’union arabe des radiodiffusions pendant plusieurs années, en plus d’avoir été la source d’inspiration pour les grands noms de l’art dramatique national ».

Marié à Amina Rachid, une actrice qu’on ne présente plus, il était le père de Jamal Chaqroun, et le beau-père de Miriem Bensalah Chaqroun, patronne de la CGEM.

Nos condoléances à la famille.

Aziz Boucetta

 

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