En révoquant les quatre ministres mardi dernier, le Roi avait demandé à Saadeddine Elotmani de lui soumettre les propositions pour le remplacement des partants. Et ce jeudi 26 octobre, le porte-parole du gouvernement Mustapha el Khalfi a déclaré à la presse, à l’issue du Conseil de gouvernement, que les négociations ont commencé.

Avec qui ? Sur quel format ? Pour quels profils ? Autant de question auxquelles le porte-parole du gouvernement a refusé de répondre, se contenant d’expliquer que « tout sera annoncé en temps voulu ».

Or, les spéculations vont bon train autour de...

trois questions essentielles :

1/ La majorité actuelle sera-t-elle maintenue, avec le PPS frappé à la tête ?

2/ L’Istiqlal est-il concerné par une éventuelle négociation ?

3/ Qui assurera l’intérim des ministres partis ?

El Khalfi n’a répondu qu’à la troisième question, affirmant que « le chef du gouvernement continue d’assurer la bonne marche du service public », ce qui signifie qu’il ne confiera l’intérim des départements vacants à personne, ce qui signifie aussi que les nominations ne sauraient tarder, et ce qui signifie enfin que l’Istiqlal n’y sera pas. Du moins pas pour le moment.