Suspension (houleuse) de la séance du procès de Nasser Zefzafi et de ses compagnons

Suspension (houleuse) de la séance du procès de Nasser Zefzafi et de ses compagnons

Ce matin du mardi 24 octobre, la Cour d’appel de Casablanca ouvrait sa séance du jugement de Nasser Zefzafi et de la trentaine de ses co-détenus, co-inculpés. Mais la séance a dû être suspendue suite à un échange houleux entre la  cour et les avocats de la défense.

En cause du tumulte, la présence de Nasser Zefzafi et de ses co-inculpés dans une cage en verre. Le bâtonnier Abderrahim Jamaï, avocat des prévenus, a fait savoir à la cour que la place de ces derniers est devant leur défense, et non derrière elle, au nom de la régularité du procès et de son caractère public....

L’histoire commence quand le président du tribunal, voyant les 32 prévenus assis à la place de leurs avocats, demande à ce qu’on les replace dans la cage en verre où ils étaient. Les avocats requièrent alors plus de chaises, ce que le juge refuse.

Passe d’armes verbale alors entre avocats de la défense et des parties civiles, ce à quoi le président de séance répond par une suspension de séance.

A la reprise des débats, riend e bien particulier hors de la demande de liberté provisoire des détenus, demande dont la réponse sera donnée le 26 octobre. Le jugement, lui, a été reporté au 31 octobre.

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