Le RNI réagit au discours royal et lance une réflexion nationale sur un nouveau modèle économique

Le RNI réagit au discours royal et lance une réflexion nationale sur un nouveau modèle économique

Vendredi dernier, le roi Mohammed VI ouvrait la session d’automne du parlement. Devant un parterre de députés, de ministres et de conseillers, tous médusés, le chef de l’Etat a appelé à l’élaboration d’un nouveau modèle économique, après le constat sur l’essoufflement de l’actuel. Le RNI a tenu une réunion de son Bureau politique jeudi 19 octobre, lors de laquelle il a décidé de lancer une réflexion nationale autour de ce que serait ou pourrait être un nouveau modèle économique.

Ce modèle, qui sera social aussi et surtout, s’articulera autour des secteurs clés qui posent problème, en l’occurrence la santé, l’éducation et, bien évidemment, l’emploi.  Pour ce faire, des congrès régionaux seront organisés pour élargir le débat et recueillir les avis de tous les militants du parti, en vue de mettre au point des stratégies sectorielles qui répondent aux besoins et souhaits des populations.

Ces congrès se tiendront sur deux mois, du 3 décembre à Tanger au 4 février à Agadir, et...

impliqueront tous les cadres du parti, congressistes régionaux, qui viendront de toutes les structures du RNI, organisations parallèles et secrétariats régionaux. Le débat concernera aussi les compétences du parti dans les secteurs concernés.

Une plateforme de réflexion sur ce modèle économique sera alors élaborée au nom du RNI, puis soumise dans un second temps au débat public et aux institutions concernées.

On notera qu’à l’heure actuelle, seul le parti d’Aziz Akhannouch a pris cette initiative consistant à prolonger le contenu du discours royal dans le champ partisan. Il est vrai que le PJD est empêtré dans ses problèmes de 3ème, ou pas 3ème mandat pour Benkirane, que Nizar Baraka est plongé dans une profonde réflexion, voire introspection, personnelle et istiqlalienne pour tenter de recoller les morceaux du parti mis en miettes après la phase Hamid Chabat, que le PAM se cherche sans grand espoir de se retrouver, et que les autres partis, tous les autres, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes…

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