Le roi Mohammed VI a officiellement ouvert la session d’automne de l’année, et à cette occasion, devant les membres des deux Chambres du parlement réunies, il a comme à l’accoutumée délivré un discours. Il a parlé de modèle économique, de la création d’un ministère des affaires africaines et d’une cellule de suivi des projets économiques. Florilège.

« Je ne critique pas pour critiquer, puis laisser les choses en l’état ; nous avons une approche efficiente et ce que je fais entre dans le cadre de mes attributions constitutionnelles. En tant que garant de l’Etat de droit, j’ai toujours demandé des comptes à ceux qui ont failli dans leurs tâches ».

« Aujourd’hui, les choses sont plus compliquées, pour ceux qui prennent à la légère les intérêts des citoyens et la plus grande rigueur devra être montrée face àç ceux qui négligent les intérêts des citoyens ».

« Nous entrons dans une phase cruciale où la reddition des comptes deviendra chose effective ».

« Nous appelons le gouvernement et le parlement, et les autres organismes en charge de la gestion publique, à observer et...

réagir aux mutations que connaît le pays ».

«  Le développement que connait le Maroc ne bénéficie pas à tout le monde, et essentiellement aux jeunes… Il est nécessaire d’appeler les choses par leur nom et de mettre en place des solutions innovatrices, même si cela doit engendrer un séisme politique ».

En outre, le roi a décidé de la création de deux cellules de suivi au niveau des ministères de l’Intérieur et des Finances, qui auront pour mission de veiller sur les avancées des projets économiques mis en chantier. « Les problèmes sont connus et les priorités sont claires, et nous n’avons donc pas besoin de davantage de diagnostics, déjà trop nombreux. Ce qui est requis aujourd’hui est la bonne réalisation des projets de développements mis en chantier ».

Ces deux cellules seront mises en place en parallèle à une autre, qui prendra la forme d’un ministère délégué aux Affaires africaines, en charge du suivi des investissements marocains sur le continent.

Nous reviendrons plus en détail sur ce discours.