Le député M’jid el Guerrab démissionne de La République en Marche !

Le député M’jid el Guerrab démissionne de La République en Marche !

Le député français d’origine marocaine M’jid el Guerrab a rencontré aujourd’hui mardi 5 septembre ses pairs du parti présidentiel La Républiques en Marche ! Il leur a présenté sa démission et LRM a accepté, évitant ainsi d’avoir à l’exclure de ses rangs.El Guerrab, élu en juin dernier, reste député, malgré sa mise en examen pour « violences volontaires avec arme », en l’occurrence un casque de moto avec lequel il a frappé Boris Faure, un responsable socialiste.

Le parti présidentiel a par en effet précisé qu'« eu égard à l’extrême gravité des faits et indépendamment de la procédure judiciaire en cours, La République en marche a accepté cette démission et mis ainsi un terme à la procédure de sanction engagée qui aurait conduit à son exclusion du mouvement ». 

Aussi, anticipant les événements et pour s'éviter l'humiliation d'une exclusion, M'jid el Guerrab a annoncé que « pour ne pas entraver le travail de la majorité parlementaire et afin d'assurer ma défense de la manière la plus sereine possible, j'ai décidé de soumettre ma démission du mouvement La République en marche aux membres du conseil d'administration ». C'est donc la fin de la marche macronienne de celui qui été élu député de la 9ème circonscription des Français de l'étranger en...

juin dernier contre Laila Aïchi, devançant très largement et dès le premier tour son challenger socialiste Didier Le Bret, ce qui lui a attiré une forte animosité de Boris Faure.

Jusque-là, et suite à son coup de folie de mercredi dernier, quand il a asséné deux violents coups de casque au responsable socialiste, El Guerrab a agi avec conscience et dignité, en se mettant d’abord en congé de son groupe pour ne pas avoir à invoquer son immunité parlementaire, et puis aujourd’hui en démissionnant du parti d’Emmanuel Macron.

De leur côté, les dirigeants d’En Marche ! ont eu la partie facile car ils n’auront pas eu à prononcer l’exclusion du jeune député de 34 ans de leurs rangs.

Dans l’intervalle, l’enquête avance et il semblerait que l’agresseur initial était Boris Faure qui, selon des témoins, s’est approché ce mercredi de très près du député et l’a insulté en des termes qu’il reste à préciser. Cela n’explique absolument pas le geste violent d’el Guerrab, mais pourrait, peut-être, lui éviter les circonstances aggravantes, à défaut de le faire bénéficier de circonstances atténuantes.

Par ailleurs, M’jid el Guerrab reste député, mais désormais SAP, sans appartenance politique comme on dit au Maroc, ou non inscrit, pour garder la terminologie française…

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