Après la déclaration de Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de l'Égalité, de la Famille et du Développement social, sur sa page officielle Facebook concernant l'agression sexuelle de la jeune Imane dans un bus par un groupe de mineurs, le maire de Casablanca Abdelaziz El Omari sort enfin de son mutisme.

En effet, dans un communiqué relayé par le site officiel du PJD, le Conseil de la capitale économique affirme dénoncer « avec force le crime d’agression sexuelle et tentative de viol dont a été victime une jeune fille à bord d’un bus » de la ville.

Par la même occasion, le maire de Casablanca sermonne M’dina Bus, qui est selon lui supposée assurer la sécurité des passagers, conformément aux engagements contractuels. Abdelaziz El Omari  a donc insisté sur l’importance d’effectuer une enquête interne, dans le but...

de « déterminer les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent ».

Cette déclaration montre clairement le mécontentement du Conseil vis-à-vis de la société de transport en commun, chose qui en dit un peu plus sur le futur du contrat qui les unit et qui prend fin en 2019. D’ailleurs, un nouveau cahier des charges serait en préparation et un appel d’offres sera lancé au niveau international,  pour choisir un nouveau gestionnaire du transport par autobus.

Par ailleurs, le maire s’est aussi dit avec l’idée d’une police des transports, en vue de garantir la protection des passagers contre ce type  de « comportements abusifs ». A croire que finalement, comme on dit, à quelque chose malheur est bon... il fallait bien que cette affaire ait lieu pour faire réagir le Conseil de Casablanca.

Wiam Amiri