Bank al-Maghrib dévoile son 13ème rapport annuel sur la supervision bancaire

Bank al-Maghrib dévoile son 13ème rapport annuel sur la supervision bancaire

Malgré la faible croissance économique, le crédit bancaire a lentement repris de la vitesse en 2016, avec une légère hausse de 4%, grâce au concours aux ménages (+4,1%) et l’augmentation des financements bancaires aux entreprises non financières à 3,4%, après sa régression en 2015.

Dans la 13ème  édition de son rapport annuel sur la supervision bancaire, relatif à l’exercice 2016, Bank al-Maghrib a noté une extension du réseau bancaire à près de 6.300 agences et 6.821 guichets automatiques. Le nombre des comptes bancaires a atteint 24 millions, avec un taux de bancarisation de 69%.

Toutefois, avec la concurrence qui s’établit entre les différentes institutions bancaires, leur marge d’intérêt s’est réduite, impactant leur rentabilité. Les revenus dégagés par les opérations de marché et les commissions sur prestations de services, ont par contre contribué à l’atténuation de cette situation.

 En vue de garantir la qualité des portefeuilles de prêts des établissements de crédit et de leur provisionnement, la banque centrale du Maroc a rehaussé les normes d’octroi...

de crédit en faveur des contreparties relevant de groupes d’entreprises. Elle a même engagé une réforme des règles de classification des créances visant à renforcer la résilience des établissements bancaires au risque de crédit.

Bank al-Maghrib n’a pas omis la protection de la clientèle de ses objectifs, et a dans ce sens intensifié ses contrôles de la conformité des établissements de crédit au cadre légal et réglementaire y afférent. Comme résultat de cette surveillance rapprochée, les banques ont étendu la gratuité à 6 services additionnels en plus des 16 services convenus en 2010.

Quant au lancement des banques participatives, Bank al-Maghrib a travaillé avec les autorités concernées, pour la mise en place des composantes nécessaires au démarrage de l’activité, en particulier celles se rapportant à la fiscalité, l’émission des sukuks et l’assurance takaful.

« Le cadre réglementaire régissant les futurs établissements de paiement a également été finalisé et publié au Bulletin Officiel au terme du premier trimestre 2017», annonce la banque centrale du Maroc.

WA

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