Tirs lacrymogènes à al Hoceima

Tirs lacrymogènes à al Hoceima

La petite manifestation qui a démarré à al Hoceima vers 17 heures a grossi, les manifestants passant de quelques dizaines à quelques centaines. La police a chargé, usant de grenades lacrymogènes.

La technique est connue : utiliser les lacrymogènes et charger ensuite, pour disperser les manifestants. C’est ce qui se passe à al Hoceima où les quelques centaines de manifestants, âgés d’une moyenne de 25 ans, ont défié la préfecture et son mot d’ordre d’interdiction de manifester, et aussi la police qui essayait de les dissuader de se regrouper.

Quand la taille de la marche a atteint un seuil critique, au-delà duquel les choses deviennent difficilement maîtrisables, la police a sorti ses gaz lacrymogènes. Selon les...

témoins sur place, les opérations de poursuite dans les rues et ruelles se poursuivent encore à 18 heures, les forces de l’ordre œuvrant à disperser la manifestation. « la police frappe les manifestants qui se trouvent à proximité, mais j’ai remarqué que le policier tireur de lacrymogènes a près de lui une caisse remplies de grenades », raconte un journaliste sur place.

Les voitures roulant à proximité de ces événements actionnent leurs klaxons en même temps, en signe de protestation, pendant que plusieurs femmes sont sorties de chez elles et crient aux policiers de s’en aller.

La situation reste très tendue, tous les magasins et cafés étant fermés, et on rapporte le cas de plusieurs arrestations.

AB

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